SanctionThomas Portes exclu 15 jours de l’Assemblée après un tweet litigieux

LFI : Le député Thomas Portes exclu 15 jours de l’Assemblée nationale après un tweet controversé

SanctionLe député insoumis Thomas Portes, auteur d’un tweet polémique sur Olivier Dussopt qui a provoqué un tumulte dans l’hémicycle, a été exclu de l’Assemblée Nationale
Le député insoumis Thomas Portes auteur d’un tweet polémique sur Olivier Dussopt a provoqué un tumulte dans l’hémicycle
Le député insoumis Thomas Portes auteur d’un tweet polémique sur Olivier Dussopt a provoqué un tumulte dans l’hémicycle - Jacques Witt/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

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Vendredi, l’Assemblée nationale a exclu pour 15 jours le député LFI Thomas Portes, auteur d’un tweet polémique sur Olivier Dussopt qui a provoqué la colère de la majorité présidentielle dans l’hémicycle.

Sous les protestations des insoumis, les députés se sont prononcés par un vote assis-debout, après une réunion du bureau de l’Assemblée qui avait proposé cette sanction. Il s’agit de la sanction disciplinaire la plus sévère pour les députés. La « censure avec exclusion temporaire », peine disciplinaire la plus sévère pour les députés, entraîne une interdiction de paraître au Palais-Bourbon pendant quinze jours de séance, et la privation de la moitié de l’indemnité parlementaire pendant deux mois

L’Insoumis, ceint de son écharpe tricolore, s’était mis en scène jeudi sur le réseau social, le pied posé sur un ballon à l’effigie du ministre du Travail. Malgré les demandes du camp présidentiel, il a refusé vendredi de s’excuser, provoquant un tumulte. La séance a été suspendue le temps de la réunion du bureau de l’Assemblée, plus haute instance collégiale, qui a proposé au bout de deux heures une « exclusion temporaire » en raison d’un « outrage » ou d’une « provocation ».



« Ce tweet n’était pas un appel à la violence »

Thomas Portes n’en démord pas : « J’ai redit devant le bureau de l’Assemblée que ce tweet n’était pas un appel à la violence ». « Je retirerai mon tweet le jour où vous retirerez votre réforme qui va sacrifier des milliers de gens », avait défié l’Insoumis plus tôt dans l’hémicycle.

Le patron des insoumis Jean-Luc Mélenchon a défendu son député : « Après le pilori pour Thomas Portes, cheminot député, Macron va interdire tous les chamboule-tout dans les fêtes du pays ». « Enfin l’ordre et le bon goût vont régner dans la chienlit de la société macronisée », a étrillé le ténor des insoumis sur Twitter.

Au sein de l’alliance de gauche Nupes, si le message initial de Thomas Portes a été diversement apprécié, la sanction est jugée bien trop sévère. « Nous contestons le parallélisme qui a été fait » avec le cas de Grégoire de Fournas, a protesté le communiste Pierre Dharréville.