ProlongationRenaissance propose de pérenniser le repas à un euro au Crous

Crous : Les députés Renaissance veulent pérenniser le repas à un euro pour les boursiers

ProlongationFace aux réactions hostiles après le rejet d’un texte PS, le camp présidentiel revoit légèrement sa copie, sans changer sa position
Les files d'étudiants à l'entrée des restaurants Crous continuent de s'allonger. (illustration)
Les files d'étudiants à l'entrée des restaurants Crous continuent de s'allonger. (illustration) - Pascal POCHARD-CASABIANCA / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

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C’est ce qu’on appelle se rattraper sans changer de ligne. Après avoir rejeté une proposition de loi socialiste visant à généraliser le repas à un euro pour tous les étudiants dans les Crous, les députés Renaissance veulent pérenniser ce tarif pour les étudiants boursiers. « Nous avons mis en place le repas à 1 euro pour les étudiants qui en ont besoin pendant la crise. Nous déposons une proposition de loi pour le sanctuariser pour les étudiants boursiers et précaires », a indiqué la patronne du groupe Renaissance Aurore Bergé.

« Le gouvernement soutiendra cette proposition de loi », a appuyé la Première ministre Élisabeth Borne sur Twitter. C’est « un dispositif d’équité et de justice sociale qui repose sur le principe d’une aide renforcée au profit de ceux qui en ont le plus besoin », soutient l’exposé des motifs de la proposition de loi.



Jeudi, des premiers votes victorieux sur des amendements laissaient entrevoir une possible victoire socialiste en faveur des repas à un euro pour tous les étudiants, avant que le camp présidentiel ne mobilise des députés pour le vote final. Le rejet du texte PS, à une voix près, a suscité de vives réactions. Le député LFI Louis Boyard, étudiant jusqu’à son élection en juin, a demandé de « retenir » les noms des députés qui se sont opposés au repas à un euro, une pratique dénoncée par de nombreux élus macronistes. Des parlementaires ont ensuite été « harcelés » sur les réseaux sociaux, et « quelques députés ont vu leurs enfants (être) harcelés parce que leur parent avait fait un vote », a dénoncé Erwan Balanant (MoDem).