Récap'Tel-Aviv soutient Kiev et le groupe Wagner s’impatiente en Ukraine

Guerre en Ukraine : Tel-Aviv soutient Kiev et le groupe Wagner s’impatiente devant Bakhmout

Récap'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a accueilli son homologue israélien Eli Cohen à Kiev.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba a accueilli son homologue israélien Eli Cohen à Kiev. - GLEB GARANICH/AP/SIPA / SIPA
Xavier Regnier

X.R.

L'essentiel

  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février 2022. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce jeudi, au 358e jour du conflit, le chef de la diplomatie israélienne s’est rendu à Kiev et le chef du groupe Wagner s’est agacé des lenteurs de l’armée russe, enlisée devant Bakhmout.

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

Le fait du jour

Pour la première fois depuis le début de la guerre, un ministre israélien s’est rendu en Ukraine. A Kiev, le chef de la diplomatie de l’Etat hébreu, Eli Cohen, s’est dit « attaché à la souveraineté et à l’intégrité territoriale » de l’Ukraine. « Israël s’oppose fermement au meurtre de civils innocents », a-t-il ajouté après avoir visité la ville martyre de Boutcha. Jusqu’ici, Israël avait refusé de prendre position dans le conflit en raison de ses relations privilégiées avec Moscou, qui contribue à maintenir la paix entre l’Etat hébreu et ses voisins.

La phrase du jour

« Je suis prêt à combattre avec les Russes depuis le territoire de la Biélorussie uniquement dans un cas. » »

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a de nouveau balayé toute hypothèse d’une entrée en guerre de son pays aux côtés de son allié russe à l’occasion d’une nouvelle offensive au nord de l’Ukraine. Mais il souligne un cas dans lequel la Biélorussie pourrait entrer en guerre : « Si ne serait-ce qu’un soldat arrive de là-bas avec une arme sur notre territoire pour tuer nos gens. »

Le chiffre du jour

6.000. C’est le nombre d’enfants ukrainiens que la Russie a déporté vers des camps depuis le début de la guerre, selon une étude de l’Institut de recherche sur les droits de l’homme de l’université de Yale. « Le rapport documente la délocalisation systématique, la rééducation et, dans certains cas, le placement en famille d’accueil ou en adoption d’enfants ukrainiens par la Russie », pointe la Yale School of Public Health.

La tendance du jour

Le groupe Wagner continue de s’impatienter, alors que ses troupes s’enlisent aux côtés de l’armée russe à Bakhmout. « Je pense qu’on aurait pris Bakhmout s’il n’y avait pas cette monstrueuse bureaucratie militaire, et si on ne nous mettait pas des bâtons dans les roues tous les jours », a fustigé Evguéni Prigojine, le chef du groupe de mercenaires. Il estime pouvoir prendre Bakhmout « en mars ou en avril ».



Alors que le conflit s’éternise, le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a prévu que l’Alliance devait se « préparer pour le long terme » à soutenir l’Ukraine. « Cela peut durer des années », Vladimir Poutine ne montrant aucune volonté de paix selon lui. « Il est temps maintenant d’accueillir la Finlande et la Suède comme membres de l’Otan », a-t-il aussi lancé à l’intention de la Turquie lors d’une conférence de presse avec le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu.

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