sécuritéUn filtre « anti-arnaque » pour alerter sur les sites frauduleux

Internet : Un filtre « anti-arnaque » mis en place pour alerter sur les sites frauduleux

sécuritéCe dispositif sera déployé dans un premier temps fin 2023, pour la Coupe du monde de rugby
Le gouvernement promet de lancer un outil pour lutter contre les arnaques en ligne.
Le gouvernement promet de lancer un outil pour lutter contre les arnaques en ligne. - Markusspiske / Pixabay / Pixabay
20 Minutes avec agences

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Le gouvernement veut mettre en place d’ici fin 2023 un « filtre anti-arnaque » sur Internet. Celui-ci avertira les internautes qui cliquent sur un lien pouvant diriger vers un site frauduleux, a ainsi annoncé le ministre délégué chargé du Numérique Jean-Noël Barrot, ce lundi sur France Info. « Nous assistons à une très forte progression de l’insécurité numérique. Qui n’a pas reçu de faux SMS sur le compte formation, sur Ameli ou sur les vignettes Crit’Air ? C’est insupportable », a lancé le ministre.


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Le futur filtre « préviendra l’internaute ou l’usager lorsqu’il s’apprête à se diriger vers un site qui a été identifié comme un site à arnaques. Vous aurez la liberté d’y aller mais vous aurez reçu un avertissement ». « Nous travaillons à ce que, à l’horizon de la Coupe du monde de rugby (septembre 2023) une première version expérimentale soit disponible et qu’elle puisse être généralisée à l’horizon des JO-2024 », a-t-il ajouté, car « lors des événements internationaux, les arnaques se multiplient ».

Un « cyberscore » pour la fin de l’année

Autre outil prévu pour la fin de l’année, le « cyberscore », a rappelé le ministre, une mesure votée par le Parlement il y a un an et qu’il a promise pour « fin 2023 ». Comme le NutriScore pour les aliments dans les supermarchés, « il s’agit pour les sites les plus consultés d’avoir un indicateur qui va du vert au rouge et qui précise à l’internaute si les données personnelles ou les données de paiement qu’il va déposer sur ce site sont bien sécurisées », a expliqué Jean-Noël Barrot.



Ce cyberscore permettra de « valoriser les sites qui sécurisent les données de leurs internautes et d’inciter ceux qui ne le font pas à le faire », a-t-il dit. Les députés ont stipulé que la localisation des données serait aussi intégrée dans le diagnostic.