ÉconomieAirbus confirme l’embauche de 3.500 personnes en France cette année

Airbus refond ses accords d’entreprise et confirme l’embauche de 3.500 personnes en France

ÉconomieLes « mêmes règles » s’appliqueront désormais aux quelque 48.000 salariés du groupe en France
Guillaume Faury lors de la présentation de la conférence annuelle le 16 février 2023.
Guillaume Faury lors de la présentation de la conférence annuelle le 16 février 2023.  - Charly TRIBALLEAU / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

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Le mois dernier, Airbus annonçait son intention de recruter 13.000 personnes dans le monde cette année, dont 7.000 seront des créations nettes d’emplois. Ce lundi, le groupe européen a précisé que 3.500 de ces embauches seraient effectuées en France. Sur ce total, 2.300 embauches concerneront les avions commerciaux, 500 la défense et le spatial, et 700 les hélicoptères.

« La moitié représente le remplacement des départs naturels, l’autre moitié des créations de postes », a indiqué Thierry Baril, le directeur des ressources humaines. Le même nombre de recrutements avait déjà été effectué l’an passé, notamment pour répondre à la montée en cadence de sa production d’avions et préparer les technologies de l’avion vert.

Mêmes règles pour les 48.000 salariés en France

Une annonce faite en marge de la signature d’un accord avec les organisations syndicales en France remettant à plat les différents accords d’entreprise. Trois des quatre organisations représentatives (FO, CFE-CGC et CFTC) ont validé il y a quelques jours l’accord « Reload » refondant en une dizaine de textes communs à tout le groupe les 174 accords en vigueur depuis les années 1970, a expliqué le directeur France des ressources humaines, Mikaël Butterbach.

Cela porte sur la protection sociale, la durée du travail, les congés ou la rémunération. Les « mêmes règles » s’appliqueront désormais aux quelque 48.000 salariés du groupe en France, qu’ils travaillent dans la division Avions commerciaux, la Défense et le spatial ou la division Hélicoptères. Ils s’appliqueront à compter du 1er janvier 2024.

Les salariés pourront par exemple bénéficier de cinq jours supplémentaires pour l’arrivée d’un enfant, de « 12 jours pour accompagner les salariés aidants », d’un accord de santé et de prévoyance amélioré, a détaillé Mikaël Butterbach. En contrepartie, le temps de travail est annualisé, le préavis payé de départ en retraite passe de deux à trois mois.