SaccageUne plainte déposée après la destruction volontaire d’une zone humide

Ille-et-Vilaine : Une plainte déposée après la destruction volontaire d’une zone humide

SaccageL’association Eau et rivières de Bretagne a saisi la police de l’eau après des travaux de terrassement menés à Argentré-du-Plessis
L'étang de Panpoulard, à Argentré-du-Plessis, a fait l'objet de travaux de terrassement qui ont défiguré la zone humide.
L'étang de Panpoulard, à Argentré-du-Plessis, a fait l'objet de travaux de terrassement qui ont défiguré la zone humide.  - Eau et rivières de Bretagne / Eau et rivières de Bretagne
Camille Allain

C. A.

Les zones humides ont longtemps été remblayées, maltraitées voire supprimées. Depuis quelques années et la reconnaissance de leur rôle primordial dans le maintien d’un équilibre biologique, elles sont bien mieux préservées. L’exemple venu d’Ille-et-Vilaine nous montre qu’il arrive encore qu’elles soient bêtement détruites. A Argentré-du-Plessis, à l’est de Rennes, des travaux de terrassement menés autour de l’étang de Panpoulard ont saccagé une zone humide pourtant identifiée comme telle sur le plan local d’urbanisme.

Ces travaux menés au bord de cet étang privé ont conduit à la destruction d’une zone boisée et à l’ensemble de l’écosystème qui s’y trouvait. Signalé par des riverains, ce chantier sera scruté de près par la police de l’eau. Les associations Eau et rivières de Bretagne et Vitré Tuvalu ont annoncé qu’elles portaient plainte pour ce qu’elles considèrent comme « un saccage ». « Une destruction inadmissible d’un milieu naturel remarquable », dénonce Eau et rivières.


Alors que la France craint déjà une nouvelle sécheresse, le rôle primordial des zones humides est sans cesse rappelé par les scientifiques, qui insistent sur l’importance de maintenir et de recréer ces espaces sauvages capables d’absorber l’eau en hiver et de la garder même au plus chaud de l’été.