rugby« Nous sommes tombés, nous devons nous relever », exige Fabien Galthié

XV de France : « Nous sommes tombés, nous devons nous relever », exige Fabien Galthié

rugbyLe sélectionneur des Bleus compte sur la rencontre face à l’Ecosse dimanche pour rebondir après la claque reçue en Irlande
Le sélectionneur Fabien Galthie en discussion avec Antoine Dupont lors de l'échauffement avant Irlande-France, le 11 février 2023 à Dublin.
Le sélectionneur Fabien Galthie en discussion avec Antoine Dupont lors de l'échauffement avant Irlande-France, le 11 février 2023 à Dublin.  - AFP / AFP
Nicolas Camus

N.C. avec AFP

Le XV de France est certes « tombé » en Irlande (32-19) lors de la deuxième journée du Tournoi des VI Nations, il y a deux semaines, mais contre l’Écosse dimanche, les Bleus « doivent se relever », a exhorté vendredi Fabien Galthié avant la troisième journée. Pour cette rencontre, le sélectionneur a d’ailleurs reconduit l’équipe battue à Dublin, à l’exception du pilier Uini Atonio, suspendu et remplacé par Mohamed Haouas.

  • Pourquoi un seul changement dans les 23 ?

« Depuis quatre ans maintenant, et 33 compositions d’équipes, nous avons essayé d’avoir une cohérence, une lecture, une vision. Notre équipe a remporté 80 % de ses matchs. Les joueurs qui la composent ont prouvé face à différents adversaires qu’ils étaient capables de relever n’importe quel défi. La défaite (en Irlande) pourrait être synonyme de sanction, voire de changement (mais) nous avons jugé après réflexion qu’il n’y avait pas de raison de modifier cette composition hormis Uini Atonio, suspendu. Nous avons intégré Momo Haouas, qui a déjà joué avec nous à différentes occasions, ce qui nous permet de conserver une expérience collective conséquente. »


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  • Le groupe pour le Mondial est-il déjà trouvé ?

« Il y a des joueurs absents, tels que Jean-Baptiste Gros, Gabin Villière, Cameron Woki… Et il y a des joueurs qui peuvent revenir encore en fonction de leur récupération et de leurs performances : le vestiaire est ouvert. Ethan Dumortier, par exemple, est arrivé il y a trois matchs : un joueur sur quinze, c’est beaucoup. L’équipe de France "premium" ne dispute que huit matchs (par an), quand les autres (nations) en font onze ou douze car on a fait le choix de protéger l’intégrité physique de nos joueurs. On a donc huit matchs pour faire jouer les meilleurs ensemble et trois autres pour travailler sur le développement. Donc dans ce cadre-là, il y a donc encore des opportunités à saisir pour certains joueurs. Parfois on les voit venir, parfois ce sont les circonstances qui font qu’il peut y avoir une série de blessures au même poste et au même moment. Et je ne serai pas surpris qu’à la Coupe du monde, cela arrive. »

  • Dupont enchaîne à l’image des « meilleurs »

« Antoine Dupont, cette année, a fait deux matchs en novembre et deux matchs dans le Tournoi, cela lui en fait quatre avec nous. Et si tout va bien, il en fera sept jusqu’au Mondial : est-ce que c’est beaucoup ? Il est notre capitaine, considéré l’un des meilleurs joueurs au monde. Or, pour nous, mettre les meilleurs joueurs sur le terrain, c’est le principe de sélection. L’an dernier, lorsqu’on le faisait sortir et qu’on faisait rentrer Maxime Lucu comme finisseur, c’était un principe de sélection cohérent, car le joueur qui entrait allait apporter un supplément, selon un principe de rotation et de coaching. Aujourd’hui, sur les deux matchs joués jusqu’à présent, on a jugé que ce n’était pas nécessaire. »

  • Les Écossais « nous proposent leur meilleure équipe »

« Les Écossais ont commencé par une victoire avec le bonus offensif à Twickenham, ils ont enchaîné face au pays de Galles avec une victoire bonifiée. Quand on regarde la composition d’équipe, on se rend compte que les Écossais nous proposent leur meilleure équipe. Ils sont premiers ex æquo avec l’Irlande et sont en capacité, comme les Irlandais mais comme nous aussi et les Anglais, de gagner le Tournoi. »

  • Tomber à Dublin doit permettre de se relever

« A Dublin, les deux équipes ont joué un rugby de premier rang mondial. Et à ce niveau-là, on touche à nos limites mais eux aussi (…) C’était intéressant de vivre cette défaite, de l’analyser et de chercher à comprendre quelles sont les clefs pour être encore meilleurs. Il faut élever notre niveau - le physique, la technique et la stratégie - et tout ça, le faire de manière simultanée pour gagner ce type de match là. C’était intéressant de voir comment les hommes entre eux vivent la défaite : nous sommes tombés, nous devons nous relever. »