Ressources humainesThales prévoit de créer 4.000 postes dans le monde en 2023

Thales : Le groupe prévoit de créer 4.000 postes dans le monde en 2023

Ressources humainesCette année, Thales va recruter plus de 12.000 salariés dans le monde, dont 5.500 pour l’ensemble de la France
Un stand du groupe Thales lors d'une conférence à Lille, le 29 janvier 2020 (illustration).
Un stand du groupe Thales lors d'une conférence à Lille, le 29 janvier 2020 (illustration). - Michel Spingler/AP / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Tout va bien pour Thales. Porté par le dynamisme des secteurs aérospatial, de défense et de sécurité et d’identité numérique, le groupe prévoit de recruter plus de 12.000 salariés dans le monde en 2023, dont 4.000 créations de postes.

« C’est une année record », a même souligné son directeur des ressources humaines Clément de Villepin. Les embauches sont ventilées dans tous les secteurs d’activité, y compris le secteur aéronautique dont l’activité avait été sinistrée pendant la crise sanitaire due au Covid-19. « Nos activités – la défense et la sécurité, l’aéronautique et le spatial, l’identité et la sécurité numérique, dont la cybersécurité – sont toutes en croissance, ce qui explique nos importants besoins de recrutement, en particulier de jeunes talents », explique pour sa part le PDG de Thales, Patrice Caine, dans une interview au Journal du Dimanche.

Une « dynamique de croissance » depuis au moins 2015

La France, principal pays d’implantation du groupe tricolore, concentre près de la moitié des recrutements prévus (5.500) et répartis sur tout le territoire. Le mouvement est similaire dans les grandes zones d’implantation de Thales : 3.350 recrutements en Europe (dont 1.050 au Royaume-Uni), 730 en Asie, principalement à Singapour, 730 en Amérique du Nord, plus de 600 en Australie et 550 en Inde, où le groupe possède un bureau d’études dans l’aéronautique et des activités d’ingénierie dédiées à la sécurité numérique.

« Cette dynamique de croissance existe depuis de nombreuses années, depuis 2015 on recrute au moins 5.000 personnes par an », a observé Clément de Villepin devant quelques journalistes. En 2022, 11.500 personnes ont été embauchées, dont 32 % de femmes, portant les effectifs à 77.000 salariés - sans compter le 4.500 de sa division Transports terrestres en cours de cession. Le groupe n’avait pas licencié pendant la pandémie, en ayant notamment basculé sur d’autres activités des salariés travaillant dans le secteur aéronautique.

Des difficultés de recrutements

Plus de 40 % des embauches prévues concernent les activités de recherche-développement (intelligence artificielle, cyber, algorithmie, ingénieurs systèmes…), soit 5.500 personnes dont 2.200 en France. C’est « la sève de ce qui fait le développement de Thales », selon le directeur des ressources humaines. Les fonctions support représentent également 40 % des recrutements, les 20 % restant les activités de production industrielle et de logistique.

« Comme toutes les entreprises du secteur », Thales se dit par contre confronté à des difficultés de recrutements mais est parvenu jusqu’à maintenant à ses objectifs. « Il y a sensiblement plus de postes ouverts que de jeunes diplômés sortant des écoles », a ainsi fait valoir Clément de Villepin.