Régulation« Aucun risque » de contagion de la crise bancaire en France

Crise bancaire : « Aucun risque » de contagion en France, selon le président de la Fédération bancaire française

RégulationLa faillite de la SVB aux Etats-Unis a déclenché un mouvement de panique sur les marchés financiers qui met en danger le Crédit Suisse
Ciel bleu pour les banques françaises malgré la crise bancaire.
Ciel bleu pour les banques françaises malgré la crise bancaire. - JOEL SAGET / AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

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«Il n’y a aucun risque parce qu’il n’y a aucun mécanisme de contagion possible entre les événements que nous constatons et les banques françaises », a assuré Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole et président de la Fédération bancaire française, sur France Inter. « Les banques françaises sont très solides du fait de la régulation » et « il n’y a pas de mécanisme, comme il pouvait y en avoir dans le passé, de propagation ». Depuis la faillite de la Silicon Valley Bank (SVB) aux Etats-Unis le 10 mars, et malgré les bouées de sauvetage des autorités suisses et américaines, le secteur bancaire a rechuté en Bourse vendredi, entraînant l’ensemble des marchés dans le rouge.

Comme lors de la semaine écoulée, les inquiétudes se concentrent sur Credit Suisse, une des 30 banques au niveau mondial considérée comme trop grosse pour qu’on la laisse faire faillite, et qui pourrait se faire racheter totalement ou en partie par la plus grande banque suisse, UBS, dès ce week-end, dans le but de stopper la panique. « Toutes les banques françaises quasiment sont soumises à des règles spécifiques de prudence » comme des exigences de fonds propres, de liquidités, de gestion du risque de taux, a énuméré le représentant des banques françaises.



« Vis-à-vis des banques américaines, il n’y a pas de lien entre les bilans », et concernant Credit Suisse, « il n’y a pas de contamination possible ». En effet, « depuis 2008 (…), les grandes banques n’ont plus la capacité de se relier entre elles par les prêts monétaires comme nous le faisions dans le passé », a encore expliqué Philippe Brassac.