Affaire Palmade : Muriel Robin « pense aux victimes »
DRAME•L’humoriste s’est exprimée après avoir reçu le grand prix Raymond-Devos
20 Minutes avec agences
Après s’être tenue à l’écart des projecteurs depuis l’accident mettant en cause Pierre Palmade, Muriel Robin est sortie de sa réserve pour recevoir un grand prix Raymond-Devos, qui récompense ceux qui ont œuvré au rayonnement de la langue française. Lundi soir, à l’occasion du centenaire de la naissance de l’humoriste, l’actrice est montée sur la scène du théâtre Édouard VII visiblement émue, mais prête à faire face, étant pointée du doigt dans ce tragique accident de la route où elle n’y est pour rien.
Après s’être affublée d’un nez rouge pour tromper son malaise, elle a eu du mal à attaquer son discours. « J’ai le trac, c’est incroyable… Je disais à mon épouse : "Tu te rends compte que j’ai le trac comme ça, pour rien faire en fait…" Je veux dire c’est rien, vous n’êtes pas tous contre moi ! » a-t-elle lancé, ce qui a immédiatement brisé la glace.
La comédienne a conclu son discours d’une voix tremblante en citant Raymond Devos, son père spirituel : « Le rire désamorce le pire, et protège de tout. »
« Rien de ce qu’ils vivent ne peut être adouci »
Un peu plus tard dans la soirée, Muriel Robin a bien voulu dire quelques mots pour la première fois sur l’affaire Palmade, son ami de longue date, au micro de BFMTV. « Je pense essentiellement aux victimes. C’est une tragédie, le papa est encore à l’hôpital, on n’est même pas sûr qu’il pourra rentrer… Enfin on connaît tous l’histoire je crois, et je pense aux victimes. J’espère que la justice fera ce qu’il faut pour les… », a-t-elle entamé, s’interrompant.
« Je ne peux même pas dire la phrase "adoucir quoi que ce soit". Rien de ce qu’ils vivent ne peut être adouci. Voilà, je pense aux victimes, et comme vous l’avez vu, je suis arrivée avec un grand sourire et je vais le garder toute la soirée donc on va parler… d’autre chose », a-t-elle conclu.
La seule fois où Muriel Robin s’était prononcée sur le sujet, c’était pour dénoncer la une de Paris Match, qui l’avait mise en couverture au sujet de l’affaire Pierre Palmade.
