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Réforme des retraites : La grève des éboueurs à Paris reconduite jusqu’à lundi

contestationRetrouvez les dernières actualités sur la réforme des retraites de ce mercredi 22 mars
Dans certains quartiers de Paris, les poubelles n'ont pas été ramassées depuis le 6 mars.
Dans certains quartiers de Paris, les poubelles n'ont pas été ramassées depuis le 6 mars. - MARIO FOURMY/SIPA / SIPA
O.O, X.R.

O.O, X.R.

L’ESSENTIEL

  • Emmanuel Macron s’est exprimé ce mercredi à 13 heures sur TF1 et France 2 lors d’une interview télévisée très attendue. Souhaitant apaiser la contestation, le chef de l’Etat a surtout maintenu le cap dans la tempête, en paraissant miser sur l’épuisement de la contestation.
  • La SNCF a annoncé qu’elle ne sera en mesure de faire rouler que la moitié de ses TGV Inoui et Ouigo et le tiers de ses TER jeudi, pour la 9e journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, a annoncé le groupe mercredi. Le trafic sera donc légèrement plus perturbé que le 15 mars, mais bien plus de trains rouleront que le 7 mars, premier jour de la grève reconductible à la compagnie publique.
  • Une association a annoncé avoir saisi la justice afin de faire cesser à Paris les interpellations dites « préventives » de manifestants opposés à la réforme des retraites, des arrestations dénoncées comme « arbitraires » par des avocats, des magistrats et des élus.

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19h58

C'est la fin de ce live

Merci à tous de nous avoir suivis, 20 Minutes vous donne rendez-vous dès demain matin. Bonne soirée.

18h50

Les images brûlantes des manifestations la nuit


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18h34

La réponse du Syndicat de la magistrature au garde des Sceaux

Dans un communiqué publié lundi, deux jours après la « dépêche » du ministre de la Justice aux procureurs, le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) avait exigé que l’autorité judiciaire ne soit « pas au service de la répression du mouvement social ».

« Notre place n’est pas dans les salles de commandement car en nous associant aux autorités de police en amont de la réponse judiciaire, nous contribuons à la pénalisation du mouvement social et nous nous privons de notre capacité de contrôle en aval. Notre place n’est pas au côté des préfets pour préparer la répression des manifestants mais de protéger les justiciables dans l’exercice de leur citoyenneté. Notre contrôle de toutes les procédures initiées lors des manifestations doit être exigeant et minutieux », avait indiqué le SM.

18h15

Elisabeth Borne va consulter ses ministres et les forces politiques

Elisabeth Borne va, selon son entourage, consulter ses ministres la semaine prochaine ainsi que les forces politiques, répondant à l’appel du président Emmanuel Macron qui lui a demandé d'« élargir la majorité » sur plusieurs sujets.

La Première ministre « conduira des consultations des forces politiques » pour « définir le calendrier parlementaire des prochains mois et identifier des majorités texte par texte », a précisé cette même source auprès de l’AFP. Mais aucun calendrier n’est à ce stade encore défini.

Elle verra aussi ses ministres « la semaine prochaine » pour « accélérer sur les priorités » évoquées par Emmanuel Macron sur le plein-emploi, la réindustrialisation, l’ordre républicain, la santé, l’éducation et l’écologie. Elle échangera également avec les élus locaux. Au terme de ces consultations, Elisabeth Borne « soumettra ses propositions » au chef de l’Etat.

17h54

Le premier syndicat de journalistes alerte la Défenseure des droits

Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, a alerté mercredi la Défenseure des droits Claire Hédon sur des violences des forces de l’ordre contre des journalistes dans les manifestations contre la réforme des retraites. Me William Bourdon et Vincent Brengarth, avocats du SNJ, demandent à Claire Hédon des investigations sur des « agissements (…) parfaitement contraires aux standards démocratiques les plus élémentaires », mais aussi son intervention « afin de garantir aux journalistes les moyens d’assurer leurs missions mais également leur sécurité physique dans le cadre des manifestations ».

Ils dénoncent des arrestations « arbitraires » et « brutales » de journalistes mais aussi des témoignages d’autres membres de la profession sur des violences ou des « actes visant à les empêcher de pouvoir capturer des images » attribuées aux forces de l’ordre. Ils évoquent ainsi le cas de deux collaborateurs du site d’information Le Média arrêtés le 17 mars « alors même qu’ils se bornaient à exercer leur métier ». L’une des deux aurait été placée en garde à vue et libérée au bout de 48 heures sans poursuites. Lors de son arrestation, elle aurait été « étranglée par le CRS qui l’emmène et ce alors, qu’à bout de souffle, elle crie qu’elle ne peut pas respirer », indique le courrier.

17h43

Une réforme « nécessaire » mais conduite dans un « mauvais timing » pour les partisans lyonnais d’Emmanuel Macron

Dans les quartiers aisés de Lyon où Emmanuel Macron a été plébiscité à l’élection présidentielle, les habitants jugent la réforme des retraites du gouvernement « nécessaire » pour la sauvegarde du système, mais regrettent son « mauvais timing » et les crispations qu’elle engendre. C’est sur les artères des élégants 2e et 6e arrondissements que l’AFP a croisé ces électeurs favorables à la politique du président de la République, même si beaucoup hésitent à évoquer publiquement le sujet à cause de l’impopularité des mesures.

« Les Français sont des enfants gâtés. On fait beaucoup de caprices ! », lâche Catherine, une élégante retraitée de 65 ans, dans le quartier huppé d’Ainay, sur la presqu’île lyonnaise bordée par le Rhône et la Saône. Très à l’aise, elle ne souhaite cependant pas donner son nom pour ne pas faire de tort « à ses enfants médecins ». « Il y a un malaise financier dans le pays et il faut trouver des solutions. Est-ce que c’est la bonne ? Je ne sais pas. Mais les Français pourraient faire un petit effort, on leur donne beaucoup quand même ! », ajoute, très à l’aise, l’ancienne commerçante, qui se dit « évidemment pour » le recul de départ à l’âge de la retraite à 64 ans.

La « nécessité » d’action fait loi aussi pour Pierre-Aymeric Dillies afin, dit-il, de « pérenniser le système » de pensions « pour ses enfants » qu’il regarde jouer dans un parc de la presqu’île lyonnaise. « C’est l’âge qui a cristallisé un peu tous les débats, c’est plutôt dommage. J’aurais préféré un vrai débat sur la nécessité de réformer les conditions de travail », regrette ce formateur audiovisuel indépendant de 50 ans qui se dit « plutôt libéral ». « Après, la méthode utilisée par le gouvernement, c’est moyen, quoi », nuance-t-il, évoquant un « mauvais timing » dans un contexte de tension sociale dans le pays, entre crise du Covid, conséquences de la guerre en Ukraine et inflation.

17h29

Des associations s’indignent des propos de Macron sur les bénéficiaires du RSA

Plusieurs associations de lutte contre la précarité se sont indignées mercredi des propos du président Macron selon lesquels le « sentiment d’injustice » en France se nourrirait en partie du fait que certains « ne travaillent jamais ». Pour le collectif Alerte, qui rassemble 34 associations de lutte contre la pauvreté, « rassembler et apaiser, cela ne peut pas être en opposant ceux qui travaillent et ceux qui sont écartés de l’emploi ! ». « Nous plaidons pour un droit au travail mais aussi pour un revenu digne pour tous », a ajouté ce collectif sur Twitter. Le président « s’attaque aux personnes au RSA et au minimum vieillesse », ce qui revient à véhiculer « toujours les mêmes idées fausses », a fustigé de son côté ATD Quart Monde.


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17h20

Des dockers bloquent le port de Brest et le pont de Saint-Nazaire

Des dockers, travailleurs portuaires et du BTP, ont bloqué mercredi le port de Brest et le pont de Saint-Nazaire dans le cadre d’une journée d’actions lancée à l’appel de la CGT pour s’opposer à la réforme des retraites. Dans le cadre d’une nouvelle journée d’actions « ports morts », le port de Brest a été bloqué à partir de mercredi 6 heures, selon la CGT. Il n’y a « pas d’entrées, pas de sorties des camions », a expliqué Sébastien Léon, délégué syndical CGT des travailleurs portuaires de Brest.

A Saint-Nazaire, une centaine de manifestants (dockers, manutentionnaires mais aussi travailleurs du BTP ou venant d’entreprises voisines) ont aussi bloqué le pont de Saint-Nazaire à l’aube, empêchant toute circulation de véhicule. L’ambiance était particulièrement tendue sur place et du mobilier urbain a été incendié, selon un photographe de l’AFP, qui a vu un portique routier à moitié effondré en travers des voies après avoir été la proie des flammes.

17h13

La grève des éboueurs à Paris reconduite jusqu’à lundi

La grève des éboueurs parisiens engagée le 6 mars contre la réforme des retraites est reconduite jusqu’à lundi, ont confirmé les responsables de la CGT qui bloquent l’accès à l’usine d’incinération d’Ivry-sur-Seine. « Nous ne sommes pas résignés, le combat peut changer de forme (…) Même si nous on s’essouffle, le monde du travail n’est pas essoufflé », a déclaré Régis Vieceli, secrétaire général CGT de la filière déchets et assainissement à Paris, après l’entretien télévisé d’Emmanuel Macron.

Les grévistes ont « la capacité de tenir un moment » grâce à la « coordination et la solidarité », a soutenu Ali Chaligui, qui se présente comme un animateur CGT de la filière dans le privé. Sous un barnum près du brasero, Eric Geneste, militant du mouvement Alternatiba, est venu apporter en vélo cargo des plats cuisinés par des bénévoles pour « soutenir ceux qui sont en première ligne ». « On vit ici, on couche ici, on mange ici. Ce n’est pas la grève la plus simple à tenir. Je ne sais pas jusqu’à quand on va tenir », a aussi admis Régis Vieceli au milieu d’une vingtaine de salariés en grève et de soutiens extérieurs.

16h53

Des activistes écolos de Dernière rénovation aspergent des préfectures de peinture

Des activistes du collectif écologiste Dernière rénovation ont aspergé de peinture les façades de plusieurs préfectures mercredi, notamment à Marseille, pour « s’associer au mouvement social » et dénoncer la « surdité criminelle » de l’exécutif « sur les questions climatiques comme sur les retraites ». Des militants revêtus de tee-shirts portant le slogan « résister est vital » ont aspergé de peinture orange les façades des préfectures de Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse et Tours, a indiqué le groupe dans un communiqué. A Marseille, ces militants étaient deux et se sont ensuite installés à genoux devant la préfecture, attendant l’arrivée des forces de l’ordre sans résistance.


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16h44

Huit stations-service avec une file réservée aux véhicules prioritaires dans le Vaucluse

Devant la pénurie de carburants, huit enseignes ont décidé de réserver une file dédiée aux véhicules prioritaires le matin sur le département du Vaucluse, à Orange, Carpentras, Avignon, Sault ou encore Le Pontet.

16h32

Eric Dupond-Moretti appelle les procureurs à la fermeté pour les personnes interpellées en marge des manifestations

Le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti a demandé « une réponse pénale systématique et rapide » à l’encontre des manifestants interpellés en marge des rassemblements contre la réforme des retraites pour « troubles graves à l’ordre public », « atteintes aux personnes et aux biens » et « actes d’intimidation et menaces contre les élus ».

Dans une « dépêche » adressée aux procureurs généraux et aux procureurs de la République le 18 mars, le garde des Sceaux appelle les magistrats à « se rapprocher de l’autorité préfectorale » pour que celle-ci « les tienne informés des événements prévus et des moyens mis en œuvre pour sécuriser les manifestations et préserver l’ordre public ». « Vous attacherez une attention particulière aux infractions qui seraient commises contre des élus », a insisté le ministre dans sa note.

« Chaque fois que les circonstances de commission des faits le justifieront, vous apprécierez la possibilité de retenir les qualifications » de l’article « qui dispose qu’est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende le fait d’user de menaces, de violences ou de commettre tout autre acte d’intimidation » à l’encontre d’un élu, a-t-il rappelé. « Vous veillerez à apporter aux procédures conduites dans ce contexte une réponse pénale systématique et rapide », a souligné Eric Dupond-Moretti.

16h09

« Le compromis fonctionne », assure Elisabeth Borne devant le Sénat

«Oui le compromis fonctionne. Nous avons travaillé ensemble, bâti un projet qui reprend des propositions que la majorité sénatoriale portait parfois depuis longtemps, mais aussi des idées qui n’étaient pas les vôtres, issues de l’Assemblée », a assuré devant le Sénat Elisabeth Borne.

« Oui, cette réforme a fait l’objet de concertations intenses. Avec le ministre du Travail Olivier Dussopt, depuis l’automne dernier, nous avons rencontré les organisations syndicales et patronales et les groupes parlementaires à de nombreuses reprises. Et le projet a considérablement évolué grâce à ces concertations », a encore souligné la cheffe du gouvernement.

15h44

Un quart des stations essence des Alpes-Maritimes en rupture

«En raison du niveau élevé de la demande et de difficultés d’approvisionnement, le préfet des Alpes-Maritimes met en place un rationnement de la vente du carburant sur l’ensemble du département, à compter de ce mercredi.

15h34

Le trafic « très fortement perturbé » jeudi à la SNCF

La SNCF ne sera en mesure de faire rouler que la moitié de ses TGV Inoui et Ouigo et le tiers de ses TER jeudi, pour la 9e journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, a annoncé le groupe mercredi.

En région parisienne, les circulations seront également « très fortement perturbées » avec de 20 % à 50 % des trains maintenus, selon les lignes du RER. Aucun train Intercités ne roulera à l’exception de deux allers-retours Paris-Clermont et Paris-Brive.

15h31

Après l'intervention de Macron, Ciotti fustige des solutions « pas à la hauteur »

15h30

Ce qu'il faut retenir de l'intervention d'Emmanuel Macron

Le président de la République s'est exprimé à 13 heures dans le journal de TF1 et France 2 pour défendre le projet de réforme des retraites :

15h26

Marine Le Pen accuse Emmanuel Macron d’avoir « conforté le sentiment de mépris » des Français

Marine Le Pen a estimé mercredi que le président Emmanuel Macron, « un homme de plus en plus seul », avait « conforté le mépris » des Français, après son entretien sur TF1 et France 2.

La patronne des députés RN à l’Assemblée nationale a reproché au président d’avoir accordé cet entretien à 13 heures et d’avoir ainsi « défié symboliquement la France qui travaille (et) confortant ainsi le sentiment de mépris ». « Il dit qu’il respecte, mais il insulte. Tous les Français, tout le temps », a-t-elle ajouté, accusant notamment le président « d’anti-parlementarisme ».

15h07

Jean-Luc Mélenchon à Marseille jeudi pour le neuvième acte

À l’occasion de la neuvième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, le chef de file des insoumis, ancien député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, sera présent à Marseille. Il s’exprimera devant la presse vers 10h15.

15h01

A l’entrée de Marseille, l'A55 rouvre

Après les blocages mercredi dans la matinée pour protester contre la réforme des retraites, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône annonce la rouverture de la circulation de l'A55, à l’entrée de la cité phocéenne.


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