Les chiens viverrins vivent naturellement en Asie, avec des populations en Chine, au sud de la Corée, dans le sud-est de la Sibérie et au Japon. Ils ont été introduits au nord de l’Europe et se sont développés vers le sud.

Comment les reconnaître ?

Le chien viverrin a une tête large habillée d’un masque facial noir très distinct ressemblant à celui des ratons laveurs. Les dents sont petites comparées à celles des autres canidés.

Ses poils longs le protègent contre les éléments extérieurs et accentuent la silhouette ronde de cette espèce. La queue est un outil de communication ; elle peut être relevée pour former un U chez les mâles dominants.

Comment vivent-ils ?

Les chiens viverrins ont un terrier dans lequel ils dorment pendant l’hiver. Ils atteignent leur maturité sexuelle à l’âge de 12 mois. Après l’accouplement et une gestation d’environ 60 jours, la femelle met bas entre 6 à 8 petits, parfois 15. Les chiots naissent dans le terrier bien protégé et les deux adultes participent à leur éducation.

Une fourrure prisée

La fourrure de ces canidés a longtemps été très prisée, des fermes ont même vu le jour en Union soviétique et en Lettonie. Certains chiens viverrins se sont échappés de ces fermes pour se reproduire à l’état sauvage à la fin des années 1950. Vivant maintenant dans la région Baltique, ils ont été également aperçus dans le sud de l’Italie et de la France. Ils font preuve d’une grande adaptabilité et peuvent survivre dans des conditions rudes en entrant dans un état de torpeur pendant l’hiver.

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