MaçonnerieLe domicile de la députée Violette Spillebout muré par des manifestants

Réforme des retraites : Le domicile de la députée Violette Spillebout muré par des manifestants

MaçonnerieA Lille, une trentaine de militants ont manifesté contre la réforme des retraites, en murant l’entrée de la maison de la députée Renaissance, Violette Spillebout
Violette Spillebout, députée Renaissance du Nord. (Illustration)
Violette Spillebout, députée Renaissance du Nord. (Illustration) - Sarah ALCALAY / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Ils ont muré l’entrée de sa maison. Une trentaine de militants syndicaux et de gauche ont manifesté, ce mardi matin, contre la réforme des retraites devant le domicile lillois de la députée Renaissance, Violette Spillebout, a-t-on appris auprès de l’élue et de l’Union locale de la CGT, parmi les organisateurs.


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« Tout le monde déteste Violette Spillebout », ont crié les manifestants, portant notamment des drapeaux FSU, Sud, NPA et du collectif citoyen l’Offensive, selon des images postées sur les réseaux sociaux. Ils ont ensuite érigé un petit mur de parpaings devant l’entrée, rapidement démoli par la police.

« L’engagement des syndicats est, pour moi, déshonoré »

« S’attaquer à mon domicile, s’en prendre à ma famille, […] ils ont franchi une limite, la démocratie s’arrête là où commencent haine et violence, a réagi Violette Spillebout auprès de l’AFP. L’engagement des syndicats est pour moi déshonoré avec une action conjointe avec des groupements antifa et ultragauche. » La députée, absente de son domicile où se trouvaient des membres de sa famille, a indiqué qu’elle allait porter plainte.

« Nous revendiquons cette action symbolique », organisée au niveau local avec d’autres syndicats et organisations, a indiqué, à l’AFP, Mathias Wattelle, secrétaire de l’Union locale CGT de Lille. L’élue, ancienne directrice de cabinet de la maire socialiste de Lille Martine Aubry, a été visée pour son soutien à la réforme des retraites et « à toutes les actions de répression policière », a-t-il affirmé.



Martine Aubry a dénoncé, dans un tweet, une opération « inacceptable », apportant son soutien à la députée macroniste malgré son « désaccord profond avec la politique » qu’elle soutient.