RISQUEDes composés chimiques dangereux détectés dans des aliments courants

Charcuterie, bière, cacao : Des composés chimiques dangereux détectés dans des aliments courants

RISQUECertaines nitrosamines sont cancérogènes et peuvent endommager l’ADN
La viande et ses dérivés, comme la charcuterie, font partie des denrées dans lesquelles les spécialistes ont retrouvé des nitrosamines. Photo d'illustration.
La viande et ses dérivés, comme la charcuterie, font partie des denrées dans lesquelles les spécialistes ont retrouvé des nitrosamines. Photo d'illustration.  - MOURAD ALLILI/SIPA / SIPA
20 Minutes avec agences

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L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a annoncé ce mardi dans une étude avoir détecté la présence dans des aliments communs d’au moins dix nitrosamines. Ces dernières sont des composés chimiques potentiellement dangereux pour la santé. Les auteurs des travaux ont indiqué que les molécules qu’ils avaient découvertes étaient cancérogènes.

Elles sont aussi susceptibles d’endommager l’ADN humain. La situation a été qualifiée de « problème sanitaire » par Dieter Schrenk, président du groupe scientifique sur les contaminants dans la chaîne alimentaire. Le responsable a évoqué des expériences réalisées sur des rongeurs ayant révélé une « incidence des tumeurs du foie ». Des nitrosamines ont notamment été retrouvées dans de la viande et de la charcuterie.

De la viande, du poisson et des légumes

D’autres aliments sont concernés, dont le poisson transformé, le cacao, la bière et d’autres boissons alcoolisées, les légumes transformés, les céréales, le lait, les produits laitiers, mais aussi de la nourriture fermentée, marinée ou épicée. Les nitrosamines se forment dans les denrées au moment de leur préparation ou de leur transformation.



Pour éviter d’ingérer des nitrosamines en quantité importante, l’EFSA conseille de varier les aliments et d’équilibrer son régime alimentaire. L’autorité européenne a cependant précisé avoir pris en compte « le scénario le plus défavorable » dans son évaluation des risques afin d’« assurer un niveau élevé de protection des consommateurs ».