DIPLOMATIEMacron ciblé par la presse américaine après ses propos sur Taïwan

Taïwan : Ciblé par la presse américaine, Macron défendu par la Maison-Blanche

DIPLOMATIEDans une interview au quotidien « Les Echos », Emmanuel Macron a exhorté l’Europe à ne pas « être suiviste » des Etats-Unis ou de la Chine sur la question de Taïwan
Emmanuel Macron avec Joe Biden, lors de la visite d'Etat du président français aux Etats-Unis, à la Maison-Blanche le 1er décembre 2022.
Emmanuel Macron avec Joe Biden, lors de la visite d'Etat du président français aux Etats-Unis, à la Maison-Blanche le 1er décembre 2022. - Chris Kleponis - Pool / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Son interview aux Echos dimanche a fait jaser jusqu’en Amérique. Se refusant à « entrer dans une logique de bloc à bloc », Emmanuel Macron avait exhorté l’Europe à ne pas « être suiviste » des Etats-Unis ou de la Chine sur la question de Taïwan. Une position qui n’a pas beaucoup plu aux médias étasuniens.

La réception en grande pompe du président français en Chine a en effet été abondamment commentée, et pas vraiment de manière élogieuse, dans la presse américaine. Dans un article d’analyse, le New York Times a estimé qu’Emmanuel Macron « sapait » les efforts américains pour contenir l’influence du régime autoritaire du président chinois Xi Jinping. Le Wall Street Journal, dans un éditorial de sa rédaction, a pour sa part qualifié de « raté » la prise de position du président français sur Taïwan.

« Excellente relation bilatérale avec la France »

De son côté, la présidence américaine a voulu rassurer lundi sur l’état de ses relations avec Paris. Interrogé sur des propos d’Emmanuel Macron, le porte-parole de la Maison-Blanche a assuré avoir toute « confiance » dans l' « excellente » relation des Etats-Unis avec la France.



« Nous sommes à l’aise et nous avons toute confiance dans notre excellente relation bilatérale avec la France et dans la relation que le président [Joe Biden] a avec le président Macron », a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale. « Les Français sont vraiment en train de s’engager davantage dans la région Indo-Pacifique », a-t-il ajouté.