Vêtements : Décoder les étiquettes permet (enfin) de faire des achats plus responsables
Argent•L’origine des étapes de fabrication mais aussi le risque de microplastiques doivent désormais être indiqués
Z.P. pour 20 Minutes
Vous souhaitez compléter votre dressing de façon plus responsable ? Commencez par lire les étiquettes des vêtements en magasin ! La loi impose en effet la présence de plusieurs informations essentielles.
Prix, taille, composition
Au premier coup d’œil, c’est bien évidemment le prix que tout acheteur va scruter. Il doit être clairement indiqué toutes taxes comprises (TTC). De même, en cas de promotion spécifique, l’ancien prix doit être barré et le nouveau mentionné à côté.
Si le tarif ne vous a pas fait fuir, il va falloir vérifier que la pièce convoitée est à votre taille. Attention, cette mention n’est pas obligatoire. Sans compter que la taille peut varier selon le fabricant et le pays d’origine. Dès lors, il est essentiel d’essayer le vêtement avant de l’acheter, pour éviter les mauvaises surprises.
Si bon nombre de consommateurs arrêtent là leur lecture, d’autres mentions inscrites sur l’étiquette sont tout aussi importantes. La loi impose encore de préciser la composition de l’habit (polyester, coton, lin, etc.), ce qui peut s’avérer utile pour les peaux fragiles ou pour choisir son programme de lavage.
En revanche, les explications d’entretien ne sont pas obligatoires. Cela dit, des pictogrammes de rappel sont le plus souvent présents (un bac pour le lavage, un triangle pour l’utilisation de javel, un carré pour le séchage ou encore un fer à repasser pour le repassage).
Les étapes de fabrication en plus
Depuis le 1er janvier 2023, de nouvelles indications sont venues compléter cette liste. À l’heure où la conscience environnementale prend une place croissante dans nos choix du quotidien, la législation impose dorénavant aux fabricants et distributeurs d’indiquer l’origine géographique des trois grandes étapes de fabrication des produits, en l’occurrence le tissage, la teinture et l’impression, ainsi que la confection pour les vêtements.
En outre, un avertissement doit être ajouté pour les textiles majoritairement synthétiques qui rejettent des fibres microplastiques au cours du lavage.
NOTRE DOSSIER « HABILLEMENT »
L’entrée en vigueur de ces mesures est toutefois progressive : dans un premier temps, seules les plus grosses entreprises sont concernées (celles qui affichent 50 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel et commercialisent 25.000 unités de ces produits en France chaque année).
