Merci de nous avoir suivis. On se retrouve jeudi pour un nouveau direct sur la guerre en Ukraine. D'ici là, n'hésitez pas à suivre l'actualité du conflit sur notre site Internet.

La mission de l’ONU pour les droits humains en Ukraine s’est dite « horrifiée » mercredi par une vidéo apparue en ligne semblant montrer un soldat russe en train de décapiter au couteau un prisonnier ukrainien. Elle évoque aussi une seconde vidéo montrant « les corps mutilés, apparemment de prisonniers de guerre ukrainiens », et appelle en conséquence à ce que « ces incidents fassent l’objet d’une enquête réelle et que les auteurs rendent des comptes ».

Le Kremlin a appelé mercredi à vérifier l'"authenticité » d’une vidéo insoutenable semblant montrer, selon Kiev, un soldat russe décapitant au couteau un prisonnier ukrainien. « Il s’agit bien sûr d’images horribles », a dit à la presse le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. « Dans le monde de "fakes" dans lequel nous vivons, il faut s’assurer de l’authenticité de cette vidéo », a-t-il ajouté.

La diplomatie russe a reconnu mercredi n’avoir toujours pas autorisé un représentant du consulat américain à aller voir en prison le journaliste Evan Gershkovich, arrêté en reportage en Russie. « On examine la question », a répondu laconiquement le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, aux agences russes qui lui demandaient si le journaliste allait pouvoir recevoir la visite d’un représentant de son ambassade, près de deux semaines après son arrestation.

Il a également balayé la décision de Washington de qualifier l’emprisonnement d’Evan Gershkovich de « détention arbitraire », qualification qui permet de confier le dossier à l’émissaire spécial américain pour les otages. « Nous n’acceptons aucune tentative de pression, ça n’a aucune importance pour nous le statut qui lui a été donné à Washington », a dit Sergueï Riabkov.

Volodymyr Zelensky a dénoncé mercredi des « monstres » russes après la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant la décapitation d’un prisonnier de guerre ukrainien présumé. « Comme ces monstres tuent facilement. Cette vidéo de l’exécution d’un prisonnier de guerre ukrainien, le monde doit le voir. C’est une vidéo de la Russie comme elle est », a-t-il lancé dans une vidéo publiée sur Instagram.

La contre-offensive ukrainienne pourrait débuter au cours de l’été, a déclaré le Premier ministre Denys Shmyhal dans une interview accordée à The Hill. Selon lui, Kiev ne ressent pas de pression de la part de l’Occident pour accélérer le début de la contre-offensive, mais cette pression vient des Ukrainiens eux-mêmes.

«Au cours des dernières semaines, la Russie a continué à développer de vastes défenses linéaires dans l’oblast de Zaporojie, dans le sud de l’Ukraine », avec « trois couches de zones défensives sur environ 120 km dans ce secteur. Chaque zone est située à environ 10-20 km derrière celle qui la précède », selon le ministère britannique de la Défense.

« La Russie a probablement consacré beaucoup d’efforts à ces travaux défensifs parce qu’elle est convaincue que l’Ukraine envisage d’attaquer la ville de Melitopol. Les défenses ont le potentiel de constituer de formidables obstacles, mais leur utilité dépend presque entièrement du fait qu’elles sont soutenues par une artillerie et un personnel suffisants », complètent les services britanniques.

Selon L’institute for the study of war, le parlement russe a adopté le 11 avril un projet de loi visant à créer un registre numérique unifié des citoyens russes éligibles au service militaire.

La Russie a procédé au lancement d’essai d’un missile balistique intercontinental « avancé », quelques semaines après avoir annoncé la suspension de sa participation au traité de désarmement nucléaire qui la lie aux Américains.

Une unité « de combat a lancé avec succès un missile balistique intercontinental (ICBM) » depuis le site d’essai Kapustin Yar, a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué. « L’ogive d’entraînement du missile a touché une cible fictive sur le terrain d’entraînement de Sary Shagan [République du Kazakhstan] », ajoute le communiqué, sans préciser le type d’ICBM utilisé.

Le ministère a néanmoins précisé que l’exercice avait pour but « de tester des équipements avancés de combat ». « Ce lancement a permis de confirmer l’exactitude de la conception des circuits et des solutions techniques utilisées dans le développement de nouveaux systèmes de missiles stratégiques », a précisé la même source.

Vous n’avez rien suivi de l’actualité sur l’Ukraine ce week-end ? Retrouvez notre récap du jour :

Et pour en savoir plus, vous pouvez aussi parcourir notre live de la journée de mardi :

La superstar du basket féminin Brittney Griner a annoncé mardi écrire un livre sur ses dix mois d’emprisonnement en Russie, achevés en décembre grâce à un échange de prisonniers entre Moscou et Washington. L’ouvrage, dont le titre n’est pas encore connu, devrait sortir en 2024, selon la maison d’édition Alfred A. Knopf. Brittney Griner y décrit son expérience « austère et surréaliste » et « les aspects terrifiants de la vie quotidienne » dans une colonie pénitentiaire russe, a-t-elle précisé.

L’opposant russe Alexeï Navalny, emprisonné depuis deux ans, est malade et laissé « sans soins », a affirmé mardi son avocat Vadim Kobzev. « Dans la nuit de vendredi à samedi, une ambulance a été appelée dans sa cellule à cause d’une maladie à l’estomac qui s’est aggravée », a-t-il tweeté au sujet de l’état de santé de son client.

Il a affirmé qu’Alexeï Navalny, 46 ans, souffrait d' « une maladie inconnue pour laquelle personne ne le soigne ». « Selon son dossier médical, au cours des quinze derniers jours, il a perdu 8 kg », a-t-il ajouté, précisant que les colis contenant des médicaments que la mère d’Alexeï Navalny envoyait à son fils « lui sont renvoyés », sans qu’il ne puisse les recevoir.

Selon Vadim Kobzev, son client souffre de « crises » et il a dit « ne pas exclure » une tentative des autorités de laisser la santé de l’opposant politique « se détériorer, non pas brusquement, mais progressivement ».

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. L’affaire de la fuite de documents confidentiels américains continue de faire des vagues, obligeant Washington à se justifier auprès de ses alliés. Les chefs de la diplomatie et de la défense américains ont ainsi échangé avec leurs homologues ukrainiens afin de rassurer Kiev. Tout en refusant de commenter l’authenticité ou le contenu de ces documents, le secrétaire d’Etat Antony Blinken a dit avoir parlé avec le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba pour lui signaler « le soutien continu » des Etats-Unis. Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin a également dit avoir parlé avec son homologue Oleksiï Reznikov, réitérant que Washington prenait cette fuite de documents classifiés « très au sérieux ».