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Guerre en Ukraine : Un opposant russe lourdement condamné, Kiev sceptique face aux efforts de paix

recap'« 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
L'opposant russe au régime du Kremlin Vladimir Kara-Mourza a été condamné à 25 ans de prison.
L'opposant russe au régime du Kremlin Vladimir Kara-Mourza a été condamné à 25 ans de prison.  - A. Zemlianichenko / SIPA / SIPA
O.O avec AFP

O.O avec AFP

L'essentiel

  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce lundi, un opposant russe au Kremlin a lourdement été condamné pour « haute trahison », tandis que Vladimir Poutine s’est félicité des manœuvres militaires de son armée.

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Il a été reconnu coupable de « haute trahison ». Pour ces faits, l’opposant russe Vladimir Kara-Mourza a été condamné lundi, lors d’un procès à huis clos, à 25 ans de prison. Il est notamment accusé d’avoir diffusé de « fausses informations » sur l’armée russe. Cette condamnation a provoqué une vague d’indignations de la part de la communauté internationale.

La France s’est dite « consternée » par ce jugement qui « constitue une nouvelle illustration de la campagne de répression menée par les autorités russes à l’encontre des voix critiques du pouvoir et de sa guerre d’agression contre l’Ukraine », a estimé Anne-Claire Legendre, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. Washington a dénoncé « la répression intensifiée » des Russes, tandis que l’Union européenne a fustigé une peine « scandaleusement sévère ».

De son côté, l’ONU a demandé au Kremlin la libération « sans délai » de l’opposant. Berlin et Londres ont également condamné le jugement. L’homme de 41 ans a été placé en détention provisoire depuis un an. Il dit avoir été victime de deux tentatives d’empoisonnement, en 2015 et 2017.

La phrase du jour

« Vous ne pouvez pas dire que vous êtes en faveur de la paix tout en essayant de conquérir plus de territoires, en commettant plus d’atrocités, en détruisant des villages et des villes » »

Tels sont les mots de Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne. Lors d’une conférence de presse à Bagdad avec son homologue Fouad Hussein, le dirigeant s’est montré sceptique quant aux chances de réussite des efforts de paix.

Les propositions de médiation formulées par plusieurs pays, ont toutes été déclinées. « La Russie doit accepter quelque chose de très simple : arrêter la guerre et se retirer du territoire ukrainien. Cela créera un espace pour la diplomatie », a précisé le ministre ukrainien tout en estimant que la restauration de l’intégrité territoriale de l’Ukraine » représentait « la pierre angulaire » de tout effort de paix.

Le chiffre du jour

750. Comme le nombre de victimes civiles par mines depuis le début de l’invasion. Selon le ministère de la Défense britannique, les régions les plus touchées sont les oblasts de Kherson et de Kharkiv, des zones précédemment occupées par la Russie. « Avec l’arrivée du printemps et l’augmentation du nombre de personnes impliquées dans les activités agricoles, le risque d’incidents liés aux mines civiles va augmenter », prédit Londres, qui estime qu’il faudra environ une décennie pour déminer le pays.

La tendance du jour

Vladimir Poutine vante toujours plus l’alliance avec Pékin. Le président russe a fait l’éloge des manœuvres russes de « très haut niveau » dans le Pacifique impliquant des dizaines de navires et d’avions.

Les exercices qui ont été annoncés la semaine dernière et qui interviennent en pleine visite en Russie du ministre chinois de la Défense Li Shangfu, impliquent plus de 25.000 militaires, 167 navires et bateaux, parmi lesquels 12 sous-marins, ainsi que 89 avions et hélicoptères, a précisé de son côté le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou lors d’une rencontre avec le chef du Kremlin.

Selon lui, les forces russes participant aux manœuvres se sont notamment entraînées, lors de la première étape, à détecter des sous-marins ennemis aux abords du golfe de Pierre le Grand (dans la mer du Japon) et du golfe Avatchinski, au sud-est de la péninsule du Kamtchatka, dans l’Extrême-Orient russe.

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