«Je condamne fermement ces actions menées contre des services essentiels pour les Lyonnais », tweetait à 23h45 lundi soir, le maire de Lyon Grégory Doucet, après les « attaques » de la mairie et le poste de police municipale du 1er arrondissement de la ville.

Lundi soir, des manifestations spontanées ont éclaté après le rassemblement, muni de casseroles, au moment de l’allocution d’Emmanuel Macron sur la réforme des retraites. Selon un communiqué de la préfecture, « un groupe violent est entré par effraction dans la mairie du 1er arrondissement pour commettre des dégradations ». Juste avant, des poubelles avaient été incendiées devant le poste de police municipale, situé à proximité.

La mairie du 1er arrondissement fermée

D’après les services de l’État, les sapeurs-pompiers ont été la cible de jets de projectiles lors de leurs interventions. Ils ont également dû éteindre un départ de feu qui s’était déclaré au sous-sol d’un immeuble d’habitation, à côté du poste de police, et dont la dizaine d’occupants a dû être évacuée. La préfecture précise que deux policiers ont été blessés lors de cette soirée.

Ce mardi matin, la mairie d’arrondissement reste fermée en raison des dégâts, rapporte Lyon Capitale.

Le maire de Lyon a qualifié ces actions d' « atteinte aux biens communs » ajoutant que « l’opposition à la réforme des retraites et à celles et ceux qui la portent ne peut justifier en rien la violence ». La préfète du Rhône, Fabienne Buccio, a, elle aussi, « condamné fermement » ces événements pointant les « mises en danger inacceptables de la vie d’autrui ».