arrestationRentrés d’Ukraine avec des armes, deux militants d’ultradroite condamnés

Guerre en Ukraine : Rentrés avec des armes, deux militants d’ultradroite condamnés à six mois de prison ferme

arrestationArrêtés à la gare de Paris-Bercy, ils étaient en possession notamment d’optiques et de chargeurs de munitions classés en arme de guerre
(Illustration) Un militaire russe monte la garde près d'un missile sol-air Pantsir-S et d'un système d'artillerie anti-aérienne occupant une nouvelle zone de positionnement, lors d'une opération militaire spéciale lancée par les forces armées russes en Ukraine.
(Illustration) Un militaire russe monte la garde près d'un missile sol-air Pantsir-S et d'un système d'artillerie anti-aérienne occupant une nouvelle zone de positionnement, lors d'une opération militaire spéciale lancée par les forces armées russes en Ukraine. - Russian Defence Ministry/TASS/Si/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Deux militants d’ultradroite, interpellés samedi à Paris avec des armes de guerre, à leur retour d’Ukraine, ont été condamnés, ce lundi, à quinze mois d’emprisonnement, dont neuf avec sursis, a-t-on appris auprès du parquet de Paris.

Les deux hommes ont été jugés pour transport et détention d’armes lors d’une audience de comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) – sorte de plaider coupable à la française. Outre les peines de prison, ils ont écopé d’une interdiction de détenir une arme soumise à autorisation pendant cinq ans.

Selon le parquet, qui confirmait une information du Parisien, ils ont été arrêtés à la gare de Paris-Bercy, à la descente d’un Flixbus en provenance de Lviv.

Fichés pour atteinte à la sûreté du territoire

Les deux hommes étaient en possession notamment d’optiques et de chargeurs de munitions classés en arme de guerre, et déclaraient avoir combattu en Ukraine, a ajouté le ministère public, qui a précisé qu’aucun des deux n’avait auparavant comparu devant le tribunal correctionnel.

Ils étaient fichés pour atteinte à la sûreté du territoire et étaient, à ce titre, surveillés par la DGSI, ont confirmé deux sources proches du dossier. La DGSI a recensé, selon une source policière, 400 Français partis combattre en Ukraine, dont une trentaine d’entre eux connus pour appartenir à l’ultradroite.