DeclarationLe relèvement du barème de l’impôt va bénéficier à certains contribuables

Impôts 2023 : Le relèvement du barème devrait apporter « de bonnes nouvelles » à certains contribuables

DeclarationLe barème de l’impôt sur le revenu a été revu pour s’adapter à l’inflation et ne pas pénaliser les ménages
La hausse du barème de l'impôt va bénéficier à certains ménages.
La hausse du barème de l'impôt va bénéficier à certains ménages. - Mourad ALLILI/SIPA / SIPA
20 Minutes avec agence

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La campagne de déclaration des revenus 2022 a commencé le mois dernier et va s’achever début juin pour les contribuables de la zone 2 et 3. Interrogé par Le Parisien, Jérôme Fournel, le Directeur général de la Direction générale des finances publiques (DGFiP), a assuré que les Français devraient avoir « de bonnes nouvelles ».

Pour cette campagne 2023, le barème de l’impôt a été revu à la hausse afin de s’adapter à l’inflation et d’éviter que de nombreux ménages paient davantage d’impôts en 2023. Jusqu’à 10.777 euros, le taux d’imposition est de 0 %, il passe à 11 % de 10.778 à 27.478 euros, à 30 % de 27.479 à 78.570 euros, à 41 % dans la tranche supérieure, et 45 % au-delà de 168.994 euros de revenus.

Renforcement des contrôles grâce à l’intelligence artificielle

Pour l’heure, impossible de savoir à combien de foyers fiscaux va bénéficier cette hausse du barème de l’impôt. Il faudra pour cela attendre la fin de la période déclarative. « Nous saurons alors combien de contribuables ont bénéficié du fait que le relèvement du barème a été plus rapide que l’évolution de leurs revenus », indique Jérôme Fournel. Cependant, ce dernier estime que les ménages n’ont pas d’inquiétude à avoir. « Dans l’ensemble, les contribuables risquent d’avoir plutôt de bonnes nouvelles, avec un complément de remboursement qui viendra au cours de l’été pour clore la période déclarative », précise le patron de la DGFiP.

Jérôme Fournel indique que les contribuables ne devraient pas tenir compte de la hausse du barème kilométrique et laisseront de côté la déclaration en frais réels. Il justifie cela pour « des raisons de simplicité de l’abattement de 10 % ». Par ailleurs, les contribuables qui vont payer davantage d’impôts sont ceux qui n’ont pas déclaré leur piscine. Les contrôles automatisés au moyen de l’IA lancés l’an passé dans neuf départements se poursuivent « dans la France entière ». Les recettes vont augmenter. « Nous attendons un effet d’amplification », précise le directeur de la DGFiP. D’autres contribuables ont de quoi s’inquiéter. « Par ailleurs, nous nous attaquons progressivement à des sujets plus largement répandus comme les extensions, la maisonnette construite sans permis… », lâche Jérôme Fournel. Et d’insister : « Ce n’est que le début de l’aventure de l’intelligence artificielle au service des impôts. »

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