DIFFAMATIONRelaxe pour Jean-Marie Bigard après ses propos tenus chez Hanouna

« TPMP » : Relaxe pour Jean-Marie Bigard après ses propos tenus chez Hanouna

DIFFAMATIONJean-Marie Bigard était poursuivi pour diffamation par Chrystel Camus, son ex-productrice, après des propos virulents à son encontre tenus d’abord dans le cadre de l’émission « Touche pas à mon poste ! » sur C8
Jean-Marie Bigard lors de son spectacle dans les Arènes de Fréjus le 23 juillet, 2021.
Jean-Marie Bigard lors de son spectacle dans les Arènes de Fréjus le 23 juillet, 2021. - LIONEL URMAN / SIPA
20 Minutes avec AFP

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L'essentiel

  • Jean-Marie Bigard était poursuivi pour diffamation par Chrystel Camus, son ex-productrice, pour des propos virulents à son encontre.
  • Chrystel Camus lui réclamait 60.000 euros de dommages et intérêts. La justice a relaxé l’humoriste.

L’humoriste Jean-Marie Bigard, poursuivi pour diffamation envers son ancienne productrice, qui lui réclamait 60.000 euros de dommages et intérêts, a été relaxé mercredi par le tribunal correctionnel de Draguignan, a-t-on appris de source judiciaire.

Jean-Marie Bigard, 69 ans, était poursuivi pour des propos virulents envers son ex-productrice, Chrystel Camus, d’abord dans le cadre de l’émission « TPMP » sur C8 puis à l’antenne de Sud Radio.

Domiciliée dans le Var, Chrystel Camus réclamait 60.000 euros à l’humoriste, une somme qui correspondrait au préjudice qu’elle estime avoir subi du fait de l’annulation d’un duo un temps évoqué entre Jean-Marie Bigard et le controversé Dieudonné.

Des propos vulgaires mais non répréhensibles

Assurant que Chrystel Camus était allée jusqu’à lui demander 14 millions d’euros pour ce litige, Jean-Marie Bigard avait affirmé, le 23 septembre, sur Sud Radio, que celle-ci « est une escroc » qui n’aurait « plus de licence pour produire des spectacles. Elle vend des places et garde l’argent ».

Dans sa décision, qui avait été mise en délibéré, le tribunal de Draguignan a prononcé mercredi la relaxe de Jean-Marie Bigard, a-t-on appris auprès d’Hubert Drevet, avocat de Chrystel Camus. Cette relaxe a été confirmée par le parquet.

« Quatorze millions, dans la mesure où tu vas te les prendre dans le cul, il va falloir bien les rouler parce que tu vas t’abîmer le trou de balle », avait poursuivi l’humoriste, selon un extrait de l’émission de Sud Radio diffusé à l’audience le 6 avril. « On peut déplorer que la vulgarité envahisse les plateaux de télévision, mais elle ne tombe pas sous le coup de la loi », avait expliqué Philippe Schreck, qui avait plaidé la relaxe pour son client. « C’est son choix d’humoriste de dire des gros mots. D’autres le font en singeant ou en imitant », avait ajouté l’avocat, par ailleurs député RN du Var depuis les dernières législatives.