SUJETA Lyon, un examen de droit en écriture inclusive suscite la controverse

Lyon : « Des mots inventés »… Un examen de droit « illisible » rédigé en écriture inclusive suscite la controverse

SUJETLe syndicat de droite UNI dénonce le sujet qui a été donné mercredi aux étudiants en droit de l’université Lyon-2
Illisible ou douloureuse, les problèmes d'écriture peuvent être corrigés.
Illisible ou douloureuse, les problèmes d'écriture peuvent être corrigés. - M.Libert / 20 Minutes / 20 Minutes
Caroline Girardon

C.G.

Le sujet d’examen, donné mercredi aux étudiants en licence de droit de l’université Lyon-2, suscite la controverse. En cause : le texte rédigé en écriture inclusive, dans lequel les mots « ils », « tous », « reconnus » ou « professionnels » ont été remplacés par « als », « touz », « reconnux » et « professionaels ». Pour ce sujet, l’enseignant proposait également à ses élèves de « répondre en français standard ou inclusif avec la forme d’inclusivité » qu’ils maîtrisent.

Sur son compte Twitter, le syndicat de droite UNI, à l’origine de ces révélations, dénonce une « propagande woke » et déplore que « certains mots soient inventés sous prétexte d’inclusivité ».


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« C’est un sujet illisible pour les étudiants. Comment voulez-vous comprendre la problématique de droit, ce que demande dans le fond le professeur, si à côté vous devez passer votre temps à traduire » s’est agacé Barthélémy Cayre-Bideau, l’un des responsables du syndicat interrogé par BFM Lyon.

« Les enseignants et enseignantes sont entièrement libres quant au sujet d’examens et à leur formulation »

Par le biais d’un communiqué, l’université Lyon-2 a répondu que « dans l’enseignement général, les enseignants et enseignantes sont entièrement libres quant au sujet d’examens et à leur formulation ». « L’université n’exerce donc aucun contrôle sur les sujets, pas plus que sur le contenu pédagogique des enseignements », ajoute-t-elle.

Si une coquille dans la date de l’examen pouvait faire croire qu’il s’agissait d’un examen datant de l’an dernier, l’établissement a par ailleurs confirmé auprès du Progrès son authenticité. Précisant encore qu’il pourrait intervenir « uniquement dans les cas où des propos diffamatoires, injurieux ou discriminatoires seraient tenus ». « Ce n’est pas le cas ici », conclut l’université.