ARRESTATIONEn garde à vue, Mohamed Haouas jugé mardi pour violences conjugales

Rugby : En garde à vue pour violences conjugales, l’international Mohamed Haouas sera jugé mardi

ARRESTATIONIl a été placé vendredi soir en garde à vue à Montpellier pour des faits de violences conjugales
Mohamed Haouas.
Mohamed Haouas. - Malcolm Mackenzie/ProSports/Shut / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Placé en garde à vue vendredi pour violences conjugales, Mohamed Haouas sera jugé mardi à Montpellier à 13h30, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de la préfecture héraultaise, a indiqué son avocat. Marc Gallix a déclaré que son client était « poursuivi pour violences conjugales sans ITT ».

Selon une source proche du dossier, les faits reprochés au pilier du MHR et du XV de France se sont produits vendredi en pleine journée, devant un centre commercial de Montpellier où travaille son épouse. Une dispute ayant éclaté entre eux, « il lui a fait une balayette, elle est tombée et il lui a porté un coup au visage », a complété la même source, soulignant que plusieurs personnes avaient été témoins de la scène, également captée par des caméras de vidéosurveillance.


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« S’ils sont établis, les faits de violence conjugale reprochés à Mohamed Haouas sont inacceptables », a affirmé dans un tweet en soirée la ministre des Sports et des JO Amélie Oudéa-Castéra, en relayant un communiqué très neutre du MHR. « La direction du club, qui ne fera aucun autre commentaire, reste en attente des décisions judiciaires et déterminera alors les suites à donner concernant cette affaire », indique le champion de France 2022.

Agé de 29 ans, marié et père de deux enfants, le pilier, qui évoluera à Clermont la saison prochaine, avait déclaré le 12 mai vouloir « tourner la page des erreurs de jeunesse », alors que deux ans de prison avec sursis avaient été requis contre lui devant le tribunal correctionnel de Montpellier pour des « violences aggravées » commises il y a près de dix ans.



Un passé judiciaire chargé

« Mon but, c’est de ne plus jamais revenir au tribunal », avait-il alors affirmé à l’audience, expliquant qu’il cherchait à « évoluer » : « J’ai décidé de partir de Montpellier avant la fin de mon contrat pour tout changer, changer de maison, de ville, de vie. » Il y a un an, l’international (16 sélections) avait été condamné à 18 mois de prison avec sursis pour son implication dans des cambriolages en 2014, alors qu’il n’avait pas encore commencé sa carrière professionnelle.

Dans l’affaire des violences aggravées – une bagarre d’une rare violence impliquant également des amis de jeunesse du rugbyman –, le tribunal correctionnel de Montpellier rendra sa décision le 30 juin, deux mois environ avant la Coupe du monde en France (8 septembre-28 octobre), à laquelle le futur pensionnaire de l’ASM Clermont espère participer. Mais son indiscipline récurrente pourrait compromettre ses chances de sélection.