perturbationsLe spectacle de Gérard Depardieu à nouveau perturbé à Lyon

« L’aigle noir, c’est toi ! La Honte ! », lancent des collectifs féminins lors du spectacle de Gérard Depardieu à Lyon

perturbationsUn concert de Gérard Depardieu a été troublé samedi soir à Lyon par des collectifs féminins désireux d’attirer l’attention sur les accusations de violences sexistes et sexuelles qui visent l’acteur
Des personnes bloquent l'accès au Casino Barrière avec des slogans hostiles à Gérard Depardieu, le 25 mai à Toulouse.
Des personnes bloquent l'accès au Casino Barrière avec des slogans hostiles à Gérard Depardieu, le 25 mai à Toulouse. - FRED SCHEIBER/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Partout où Gérard Depardieu « chante Barbara », des collectifs féminins sont là pour perturber le spectacle. « L’aigle noir, c’est toi ! La Honte ! », ont lancé cinq militantes présentes au beau milieu du concert lyonnais de la tournée Depardieu chante Barbara samedi soir. Elles ont brusquement fait irruption devant la scène en criant, avec des masques de cochon sur le visage, avant d’être repoussées vers l’extérieur par la sécurité.

« Elles suivent la masse, ce sont de pauvres enfants menées par le bout du nez », a ensuite commenté l’acteur de 74 ans sous les applaudissements des quelque 1.400 personnes présentes à la Bourse du travail.

« Public complice »

Dans un communiqué, ces militantes des collectifs des Amazones Paris et Lyon ont déclaré « refuser de laisser les hommes accusés d’agressions physiques et sexuelles se produire tranquillement sur scène. »

Avant le concert, une centaine de militantes - et quelques militants - de divers collectifs féminins s’étaient massées devant la salle située non loin du centre de Lyon, pour scander divers slogans fustigeant « l’agresseur » Depardieu et son « public complice ». Les spectateurs ont toutefois pu entrer sans heurts, l’entrée du bâtiment ayant été sécurisée par une dizaine de policiers.

Depuis la fin avril, plusieurs représentations de l’acteur ont déjà été agitées par des manifestants, notamment à Lille le 28 avril, puis cette semaine à Bordeaux et Toulouse.