enquêteUn homme soupçonné du meurtre d’Iris en Bretagne placé en garde à vue

Meurtre d’Iris en Bretagne : Un suspect interpellé et actuellement en garde à vue

enquêteD’après le procureur, l’homme serait âgé d'une cinquantaine d'années et serait originaire du pays de Lorient
Un homme est actuellement en garde à vue au commissariat de police de Lorient. Il est soupçonné d'avoir un lien avec la mort d'Iris, jeune femme de 23 ans retrouvée morte le 27 mai dans une rivière à Lanester, près de Lorient.
Un homme est actuellement en garde à vue au commissariat de police de Lorient. Il est soupçonné d'avoir un lien avec la mort d'Iris, jeune femme de 23 ans retrouvée morte le 27 mai dans une rivière à Lanester, près de Lorient. - C. Allain/20 Minutes / 20 Minutes
Camille Allain

C. A.

Un homme est actuellement en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Lorient (Morbihan). D'après le procureur de la République, il s'agirait d'un homme d’une cinquantaine d’années, originaire du pays de Lorient. Le mis en cause a été placé en garde à vue ce jeudi matin, a appris 20 Minutes. La jeune femme âgée de 23 ans avait été retrouvée morte le samedi 27 mai à hauteur de Lanester. Ce sont des promeneurs qui avaient aperçu le corps presque entièrement dénudé dans le Blavet, une rivière traversant Lorient.

Treize jours après cette mort décrite comme « violente » par les médecins qui ont autopsié le corps, un homme a été placé en garde à vue. D’après Ouest-France, il aurait été identifié grâce aux images de vidéosurveillance, où l’on pouvait voir la jeune femme allongée sur le sol non loin du bar où elle avait passé la soirée. Sur les images, les enquêteurs de la PJ auraient remarqué la présence d’un utilitaire. D’après le quotidien, le suspect est inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes (Fijais).

Strangulation, rapport sexuel et lésions

Une information judiciaire pour enlèvement, meurtre et viol avait été ouverte par le procureur de la République de Lorient le 2 mars. « Ces qualifications ne préjugent en rien des résultats des analyses en cours, s’agissant en particulier de tout viol, mais elles visent à permettre au magistrat instructeur de pouvoir mener les investigations les plus larges et complètes possible », avait prévenu Stéphane Kellenberger. Ce dernier n'envisage pas de communiquer avant vendredi soir au plus tôt.


Le corps sans vie de la jeune femme avait été retrouvé presque entièrement dénudé et portant des marques visibles de violences. L’autopsie avait mis en évidence « des lésions traumatiques et des hématomes au niveau de la tête et de la face (chocs par objets contondants,…), des lésions de préhension au niveau des bras, des traces de strangulation ». Des traces d'un rapport sexuel récent avait également été découvertes, sans que l'on ne sache si les faits étaient contraints et à quand ils remontaient.