CYCLISMEUne course de vélo féminin écourtée à cause de la fronde du peloton

Une course de vélo féminin écourtée après la fronde du peloton, l’organisation dénonce « un caprice d’enfants gâtées »

CYCLISMELe 2e CIC Tour International Féminin des Pyrénées, qui devait se terminer dimanche avec la 3e étape
Le peloton forcé de ralentir au moment de croiser des véhicules sur le tour des Pyrénées
Le peloton forcé de ralentir au moment de croiser des véhicules sur le tour des Pyrénées - Capture d'écran / 20 minutes
Julien Laloye

J.L.

Un fiasco qui tombe moyennement bien à quelques jours du départ du Tour de France féminin. La dernière étape du CIC Tour international féminin des Pyrénées, qui devait se courir ce dimanche, n’a pas eu lieu. En cause ? Le retrait d’un certain nombre d’équipes engagées, dont la Jumbo Visma, validé par les commissaires de l’UCI en raison des conditions de sécurités plus que discutables sur le parcours.


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Certaines images avaient en effet montré un peloton lancé à pleine vitesse obligé de slalomer entre les passants et les voitures en mouvement dans les rues de Lourdes, lors de la première étape vendredi. Les coureuses avaient décidé en conséquence de neutraliser une partie de l’étape du lendemain qui devait les mener jusqu’à Hautacam, avant de carrément rentrer à la maison dimanche.

Une fronde soutenue par le syndicat des coureuses, le CPA Women, pour qui « les problèmes de sécurité ont généré une panique importante au sein du peloton et provoqué une tempête médiatique qui donne une mauvaise image des compétitions féminines ». Selon le syndicat, 17 équipes sur 24 souhaitaient abandonner la course, une décision qui a provoqué la colère des organisateurs, relayée par le directeur de course Pascal Baudron dans la nouvelle République des Pyrénées.


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« Ce qui se passe, c’est que les filles ont des exigences qui ne sont pas en adéquation avec leur niveau. Elles s’imaginent qu’elles sont sur le Tour de France et que toutes les routes doivent être fermées, que tout doit être verrouillé. Mais en France, on ne peut pas faire ça. (…) Le jour où il n’y aura plus de course, elles pourront pleurer et c’est ce qui va se produire. Très honnêtement, je me dis que ça ne vaut pas le coup d’organiser une course pour voir tous ces mois d’efforts ruinés pour des caprices d’enfants gâtés. Et je pense à tous les bénévoles qui se mobilisent, pour être clair, c’est catastrophique pour le moral ».