accueil fleuriSandrine Rousseau et Marine Tondelier insultées dans l’Aude

Aude : Insultes misogynes, barrage… Sandrine Rousseau et Marine Tondelier bousculées par des viticulteurs

accueil fleuriLa patronne du parti écologiste et la députée, en visite dans l’Aude, notamment pour protester contre la création d’un golf, se sont heurtées au barrage de viticulteurs particulièrement remontés, l’un se montrant carrément vulgaire
Sandrine Rousseau et Marine Tondelier, ici, lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris. Illustration.
Sandrine Rousseau et Marine Tondelier, ici, lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris. Illustration. - PHILEMON HENRY / Sipa
Hélène Ménal

Hélène Ménal

C’est avec des insultes vulgaires et sexistes ainsi qu’un agriculteur audois a résumé sa vision de l’engagement des femmes dans l’écologie lundi, au passage de Marine Tondelier, qui a relaté l’épisode dans un thread sur Twitter, et de Sandrine Rousseau. La secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) et la députée sont venues au pied de la Montagne Noire pour soutenir un collectif d’habitants en lutte contre la construction d’un complexe hôtelier et d’un nouveau golf dans la petite commune de Fontiers-Cabardès. Elles devaient ensuite rejoindre une ferme viticole propriété de sympathisants de la Confédération paysanne pour y participer à un débat et y dormir.

Un domaine orné le matin même d’une bâche proclamant « Non à l’agriculture déconstruite et au diktat écolo », ce qui n’augurait rien de bon. Et effectivement, un comité d’accueil de plusieurs dizaines de viticulteurs a bloqué la route de la ferme viticole aux deux élues. Elles ont tenté de passer l’obstacle à pied, sac au dos et accompagnées de gendarmes.

L’insulte lancée en préambule ne résume évidemment par les 40 minutes d’échanges sur ce chemin. Il y a eu « des moments d’apaisement et de discussions intéressantes, relate Marine Tondelier. D’autres plus vifs mais francs. Et des moments plus musclés, où la volonté d’intimider reprend le dessus ». Pour atteindre le domicile de leurs hôtes, les visiteuses ont finalement dû prendre les chemins de traverse.