JO Tokyo 2021 : Quatre jours après sa disparition, un haltérophile ougandais retrouvé « sain et sauf »

C’est un responsable de la police d’Osaka, au Japon, qui a fait l’annonce, ce mardi. L’haltérophile ougandais Julius Ssekitoleko a été retrouvé « sain et sauf ». Ce sportif de 20 ans avait disparu vendredi de l’hôtel d’Izumisano, près d’Osaka, où il logeait avec son groupe au sein de leur camp de base. Il avait au préalable omis de se présenter à un test de dépistage du Covid-19.

« Aujourd’hui [mardi], l’homme a été retrouvé dans la préfecture de Mie [au centre du pays] sans aucune blessure et sans aucune implication criminelle », a indiqué le responsable policier. L’haltérophile ougandais « avait sur lui sa pièce d’identité et s’est lui-même identifié. Nous ne savons pas à qui nous devons renvoyer l’homme, à l’équipe ou à l’ambassade », a-t-il ajouté.

Il n’allait pas participer aux JO

Julius Ssekitoleko, qui avait remporté récemment la médaille de bronze aux Championnats d’Afrique d’haltérophilie, était sur une liste d’attente pour les Jeux olympiques de Tokyo mais a récemment perdu tout espoir de participer pour des raisons de quotas olympiques. Il devait rentrer prochainement dans son pays.

Il faisait partie du premier groupe de neuf sportifs, entraîneurs et cadres ougandais arrivés au Japon mi-juin, et dont deux membres non sportifs avaient été testés positifs au coronavirus peu après. Tout le groupe avait dû effectuer une quarantaine dans la foulée.

La police a précisé mardi que l’homme avait voyagé jusqu’à Nagoya puis vers la préfecture de Gifu, avant de se rendre vers le sud, à Mie.

« Il a été retrouvé dans une maison appartenant à des gens en connexion avec lui », a précisé le responsable de la police, ajoutant que le sportif n’avait opposé « aucune résistance. Nous continuons à l’interroger sur ses motivations. » Les JO, qui commencent vendredi et s’achèveront le 8 août, vont se dérouler dans un contexte sanitaire et sécuritaire très tendu, sur fond d’expansion de l’épidémie de Covid-19.