DANGEREn 2020, plus de 1.000 décès ont été causés par l'alcool en Ecosse

Ecosse : Plus de 1.000 décès dus à l’alcool enregistrés en 2020, le plus haut taux depuis 10 ans

DANGERSelon la ministre de la Santé publique écossaise, Maree Todd, cette augmentation serait liée aux différents confinements
Des consommateurs d'alcool dans un restaurant.
Des consommateurs d'alcool dans un restaurant. - /Newscom/SIPA / Pixpalace
20 minutes avec agence

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En 2020, 1.190 personnes sont mortes à cause de l’alcool en Ecosse, soit une hausse de 17 % par rapport à l’année précédente, d’après une information de The Independent, relayée par Slate. Cela faisait depuis 2008 que ce nombre de morts n’avait pas été aussi important. Selon la ministre de la Santé publique écossaise, Maree Todd, cette augmentation serait liée aux différents confinements provoqués par le Covid-19.

« Bien que la consommation d’alcool en Écosse ait baissé en 2020, les résultats de plusieurs enquêtes montrent que ceux qui buvaient beaucoup avant la pandémie étaient plus susceptibles d’augmenter leur consommation pendant le confinement » a-t-elle déclaré. Un constat partagé par Sir Ian Gilmore, président de l’Alcohol Health Alliance UK, qui considère qu’il y a un « besoin urgent d’agir sur cette autre crise sanitaire ».

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Un chiffre « quatre fois plus élevé dans les zones les plus défavorisées »

En mai 2018, l'Ecosse avait été le premier pays au monde à instaurer un prix minimum à l’unité sur l’alcool. Des mesures qui doivent s’accompagner, selon Sir Ian Gilmore, de « taxes sur les boissons alcoolisées », d’une « régulation des publicités » et d’une garantie d’« accès à des traitements pour ceux qui en ont besoin ».

De son côté, la cheffe du Parti travailliste Jackie Baillie a noté que les taux de décès étaient « quatre fois plus élevés dans les zones les plus défavorisées ». Elle a ainsi invité les pouvoirs publics à « s’attaquer aux causes sous-jacentes » du problème. Annie Wells, porte-parole du Parti conservateur écossais, a quant à elle relativisé l’impact du confinement sur ces chiffres, considérant que le traitement des addictions n’avait fait qu’« empirer depuis que le parti indépendantiste est au pouvoir ».

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