AMBITIONLa poétesse Amanda Gorman se voit présidente des Etats-Unis

La poétesse Amanda Gorman veut devenir présidente des Etats-Unis

AMBITIONLa jeune prodige littéraire de 22 ans avait marqué les esprits lors de l’investiture de Joe Biden en janvier dernier
La poétesse Amanda Gorman lors de l'investiture du président des Etats-Unis Joe Biden
La poétesse Amanda Gorman lors de l'investiture du président des Etats-Unis Joe Biden - Chris Kleponis/CNP/InStar/Cover Images / Chris Kleponis/CNP/InStar/Cover Images
20 Minutes avec agences

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Amanda Gorman a obtenu une visibilité inespérée en récitant l’un de ses poèmes lors de l’investiture de Joe Biden le 20 janvier dernier. Et comme on va le voir, la présence de la jeune poétesse de 22 ans lors de cet événement n’avait rien d’un hasard. Pour la brillante diplômée de Harvard, où elle a étudié la sociologie et qui fut sacrée « meilleure jeune poète » à tout juste 19 ans, la renommée littéraire n’est qu’une étape sur le chemin qui la mènera à la Maison Blanche.

Ses ambitions politiques ont germé à l’âge de 11 ans quand l’un de ses professeurs lui a fait remarquer qu’elle devrait se présenter. Une suggestion qu’elle est bien décidée à prendre au pied de la lettre, puisqu’elle estime qu’elle sera en mesure de le faire en 2036. « Je pense que pour vous rapprocher de l’impossible, vous devez d’abord faire comme s’il était atteignable », a-t-elle expliqué lors d’un entretien accordé au Wall Street Journal.

La poésie au secours de la politique

Au départ, Amanda Gorman voyait dans son activité poétique les prémices de son entrée en politique. Mais elle s’est depuis rendu compte que les mots seraient ses meilleurs alliés pour la suite. « Le fait d’avoir pu parler à des gens comme Hillary Clinton et Nancy Pelosi m’a fait me rendre compte que je n’avais pas besoin de changer qui je suis pour être un leader », a-t-elle continué, ajoutant : « Tout ce que je peux espérer, c’est que ma poésie est ce qui donnera aux gens le langage de l’espoir par lequel ils pourront commencer à se sauver eux-mêmes. »

Pour autant, la jeune femme n’est pas dupe des réalités du monde politique : « J’ai toujours compris le potentiel de la présidence ou de la charge politique comme étant à la fois formidable et tout aussi toxique et terrible. »

Espérons alors que la poésie sauvera Amanda Gorman des morsures envenimées qu’elle ne manquera pas de recevoir lors du parcours qui l’attend. Et si les mots sont souvent de peu de portée lorsqu’il s’agit d’obtenir la justice sociale, on arguera qu’ils ouvrent le chemin aux actes et rendent supportable l’attente de lendemains meilleurs.