PEUR DANS LE CIELAtterrissage d’urgence d’un avion d’Air France après un incident technique

Pékin : Atterrissage d’urgence d’un avion d’Air France après « un incident technique »

PEUR DANS LE CIELLe Boeing a fait demi-tour après seulement 14 minutes de vol
C'est un Boeing-777 comme celui-ci qui a dû faire demi-tour moins d'un quart d'heure après avoir décollé de Pékin.
C'est un Boeing-777 comme celui-ci qui a dû faire demi-tour moins d'un quart d'heure après avoir décollé de Pékin. - JP PARIENTE/SIPA / Pixpalace
G. N. avec AFP

G. N. avec AFP

Un avion d’Air France à destination de Paris a dû faire demi-tour tôt samedi matin, peu après son décollage de Pékin, à la suite d’un « incident technique », a annoncé la compagnie aérienne, précisant que l’appareil s’était posé « normalement ». Le Boeing L’équipage du vol AF393, sur un Boeing-777, « a décidé de revenir vers Pékin après 14 minutes de vol en raison de la détection d’un incident technique », a indiqué le transporteur dans un communiqué. « L’appareil s’est posé normalement à Pékin à 4h03 [heure locale] », soit 20h03 GMT.

Selon Le Quotidien de Pékin, « une explosion a été entendue à l’arrière de la cabine et une fumée noire s’est dégagée » à l’intérieur de l’appareil. « Heureusement, personne n’a été blessé », écrit le journal local. Un dégagement de fumée à bord a été confirmé à l’AFP par une source aéronautique à Pékin, mais ni Air France, ni les autorités aéroportuaires chinoises n’ont commenté les informations du journal chinois.

Un autre vol dans la journée pour les passagers

Contactée par l’AFP, la compagnie française a indiqué que les passagers allaient être acheminés à Paris dans la journée à bord d’un autre appareil amené vide depuis Séoul jusqu’à Pékin. « Les équipages sont régulièrement entraînés à ce type de situation » et l’incident entre dans les « scenarii envisagés », a précisé un porte-parole d’Air France. « Des interventions de maintenance seront effectuées sur l’appareil concerné avant sa remise en service », a ajouté le transporteur.

De son côté, le Bureau d'enquêtes et d'analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) ne s’est pas saisi de l’incident, selon une source proche du dossier.