On se retrouve toute à l'heure pour les premières impressions.

Comme prévu, il faudra patienter pour découvrir la montre ou le smartphone pliant de Google. L'entreprise mise gros avec ce Pixel 6, avec des ventes qui ont souvent été décevantes, des problèmes de production ou des choix contestables, notamment sur le Pixel 4.

Avec davantage de puissance et la puce Tensor, la transcription vocale et la traduction vont à 100 à l'heure. En espérant qu'on puisse sortir un peu des échanges très scriptés avec l'Assistant. Qui permet d'enregistrer certaines commandes préautorisées pour ne pas devoir utiliser "ok google".

Google a beaucoup à se faire pardonner en matière d'inclusion. L'IA du Pixel 6 doit aider le téléphone à capturer des tons naturels, quelle que soit la couleur de la peau. Une avancée bienvenue si les résultats dans le monde réel sont au niveau des exemples montrés ici.

Un guest surprise, Evan Spiegel, le patron de Snap. Qui annonce un partenariat avec Google pour accéder à aux fonctions photo de Snapchat avec un simple double tap sur le dos du téléphone. Il dit "Pixel first", donc ca devrait être disponible ailleurs sur Android.

Le Pixel 6 propose un «magic eraser», qui permet d'effacer des détails qui polluent une photo, et l'IA recompose automatiquement le background en le clonant. Avant, il fallait passer beaucoup de temps sur Photoshop, mais l'assistant le fait en une seconde.

Parmi les nouvelles fonctions, l'IA est aussi capable de «déflouter» un visage en mouvement, ou de créer des images animées en créant les frames manquantes. Attention quand même à ne pas tomber dans le deepfake en un clic.

Ma première impression à chaud, après avoir pu découvrir ces Pixel 6 hier soir: ce sont des smartphones extrêment bien finis... qui ne plairont pas à tout le monde. La grosse barre photo qui dépasse à l'arrière empêche le téléphone de reposer à plat. Dans la poche, ce n'est pas trop gênant, surtout avec la coque de protection.

Mais c'est un choix assumé de Google, qui a deux avantage: les performances en photo s'annoncent de très haut niveau (on verra lors du test) avec un zoom 4x très performant. Et alors que tous les smartphones se ressemblent, le Pixel 6 a une identité forte, qui se reconnaît au premier coup d'oeil. Et il y a une certaine coéherence entre les couleurs proposées et les thèmes d'Android 12. Après s'être beaucoup cherché (une année avec un flagship, une année avec un smartphone de milieu de gamme), Google semble enfin avoir trouvé son identité.

Ces nouveaux smartphones sont disponibles en précommandes, avec une commercialisation le 28 octobre. Le Pixel 6 Pro, son flagship, démarre à 899 euros, c'est 360 euros de moins que l'iPhone 13 Pro Max. Le Pixel 6 (qui a un écran avec une résolution plus faible, et des capteurs photo moins avancés) sera lui vendu à partir de 649 euros.

C'est une puce maison pour mieux concurrencer Apple. En contrôlant la chaîne de A à Z, des transistors jusqu'à l'OS, cela permet d'optimiser des fonctions avancées d'intelligence artificielle, comme la reconnaissance vocale ou la retouche photo, ainsi que la sécurité, promet Osterloh.

Avec une présentation d’une journée busy d’une New-yorkaise qui démarre avec un «ok google», éteins la lumière en partant et utilise son smartphone pour traduire du chinois et envoyer des photos sans s’arrêter de courir.

Et voici Rick Osterloh, le boss hardware de Google, qui présente depuis la boutique de l'entreprise à New York. Le Pixel est «un vrai Google phone», assure-t-il, à la croisée du software et du hardware.

Google a-t-il gardé des surprises dans ses cartons ? Pas sûr. Selon toute vraisemblance, il faudra encore patienter avant de découvrir son smartphone à écran pliable, le Pixel Fold, tout comme la montre Pixel Watch. Verdict à partir de 19 heures.