ENQUETEArmé d’un couteau, il menace des policiers avant d’être abattu à Colombes

Colombes : Un homme armé d’un couteau menace des policiers avant d’être abattu

ENQUETEL'homme est « connu pour des faits de droit commun »
Une voiture de police (illustration)
Une voiture de police (illustration) - Alexandre Vella / 20 Minutes / 20 Minutes
20 Minutes avec AFP

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Un homme, armé d’un couteau et criant « Allahou Akbar » a menacé vendredi des policiers à Colombes (Hauts-de-Seine), près de Paris, avant d’être abattu, a appris l’AFP vendredi de sources policières. Cet homme « a jeté une bouteille vers les effectifs et un couteau à la main et a crié Allahou Akbar » alors qu’il se rapprochait des forces de l’ordre « à l’occasion d’un contrôle routier » sans blesser les fonctionnaires de police, a indiqué une source policière.

Blessé par balles par les policiers « au niveau du bassin », il est décédé, a précisé une seconde source policière. Cet homme « français » est « connu pour des faits de droit commun » et « inconnu du fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste » (FSPRT), selon ces sources.

L’IGPN saisie

Né en 1990 et habitant d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), il était connu de la police pour des infractions routières, douanières et de stupéfiants, a indiqué un syndicaliste policier. « Je salue le sang-froid des policiers de Colombes qui ont neutralisé un homme les menaçant avec un couteau. Plus que jamais, nous devons rester vigilants et plus que jamais, les forces de l’ordre sont en première ligne », a tweeté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

Contacté par l’AFP, le maire EELV de Colombes, Patrick Chaïmovitch a décrit le lieu comme « un quartier sympathique, d’habitat populaire, sur un axe très passager, entre Bezons et La Défense mais c’est aussi un quartier qui se sent abandonné par les pouvoirs publics depuis des années ». Selon un syndicaliste policier, le Petit-Colombes est également connu pour ses fusillades et règlements de comptes. La police judiciaire des Hauts-de-Seine et l’IGPN, la police des polices sont saisis.