First Shave: Le nouveau OneBlade de Philips est-il le rasoir au poil pour les jeunes?
BEAUTÉ•Après le triomphal OneBlade, Philips lance sa déclinaison pour les 13-17 ans, le OneBlade First Shave, un rasoir que « 20 Minutes » a pu testerChristophe Séfrin
L'essentiel
- Lancé en 2016, le rasoir OneBlade de Philips a profondément changé l’univers du soin masculin et remporté un succès planétaire.
- Avec son OneBlade First Shave vendu 24,99 euros, le constructeur en propose une version dédiée aux 13-17 ans.
- Mais à l’exception d’un design revu et d’une lame qui évolue à la marge, le produit ressemble beaucoup à son aîné, que l’on peut parfois trouver moins cher.
Cinq ans après le lancement de son triomphal OneBlade, Philips veut en décliner le concept avec le OneBlade First Shave. Le constructeur dédie ce nouveau rasoir plus spécifiquement aux 13-17 ans. L’idée du fabricant, souvent jalousé par ses conccurents : proposer à une cible jeune et masculine un premier rasoir pour soigner son look. Un appareil au poil ?
Il était une fois le OneBlade…
En 2016, un tsunami a déferlé sur le monde de la beauté masculine. Sans crier gare, Philips dégainait son OneBlade, un petit rasoir fonctionnant sur batterie avec une minuscule lame capable de nous raser de près. Adieu, mousse à raser, rasoirs mécaniques ou électriques façon grand-papa : le OneBlade s’est forgé une place de choix sur le marché.
Avec le OneBlade First Shave lancé à 24,99 euros, le fabricant veut appliquer sa recette gagnante. Son nouveau credo : les adolescents et jeunes adultes auxquels Philips veut proposer leur premier rasoir.
Un design qui évolue… un peu
Comment l’idée, qui fleure bon le coup marketing, se concrétise-t-elle ? Essentiellement par un rasoir qui change un peu d’apparence. Le manche du OneBlade First Shave s’est un peu épaissi par rapport à celui de son aîné. Il perd le revêtement en gomme de plastique du OneBlade pour une surface alvéolée moins adhérente, ce qui est dommage si on veut l’utiliser sous l’eau.
Là où le OneBlade n’est disponible qu’en jaune et noir, le rejeton s’affiche en deux couleurs : bleu paon, mais aussi vert citron, une couleur « qui rappelle les modèles de speakers populaires auprès des 13-17 ans » dixit Phlips. Au sommet, l’angle d’attaque de la lame a été légèrement modifié.
Fine lame et microbilles
La lame, justement. C’est elle qui a fait tout le succès du OneBlade avec sa finesse, sa qualité de coupe, sa précision et sa possibilité de raser des deux côtés. Force est de constater qu’elle n’a pas trop changé.
Le constructeur évoque un revêtement en microbilles qui réduit les frottements pendant le rasage. Cela se voit. Si sa surface est désormais bleutée, elle conserve les mêmes caractéristiques que son illustre aînée en pouvant raser dans les deux sens. D’ailleurs, et comme nous l’avons constaté, elle est compatible avec le manche du OneBlade. Une classique lame OneBlade s’emboîte également sans problème sur le manche du OneBlade First Shave.
Une qualité de rasage impeccable
Même si nous n’avons plus tout à fait entre 13 et 17 ans, nos essais du First Shave nous permettent de retrouver l’excellence du OneBlade que nous avons l’habitude d’utiliser quasi quotidiennement. Le rasage est doux, précis, rapide. Il laisse la peau lisse sans avoir à repasser plusieurs fois sur les mêmes zones de l’épiderme, et sans la moindre irritation. Qu’ils soient fins ou épais, les poils ne lui résistent pas.
Par ailleurs, on apprécie vraiment la possibilité offerte par le First Shave de réaliser du contouring, soit de sculpter sa barbe, si on en a une. Parfaire les contours de la bouche, égaliser ses pattes, nettoyer le bas du cou, délester les joues de quelques poils rebelles sont des gestes très simples à réaliser, toujours garantis de résultats impeccables.
Mais au final, nous préférons l’ergonomie du manche du OneBlade. D’une part pour son revêtement et la bonne préhension qui est la sienne, d’autre part pour son sommet coudé légèrement plus fin qui lui offre une agilité accrue. Reste malgré tout un très bon produit dont l’autonomie est annoncée à 30 minutes… contre 60 minutes pour celle du OneBlade.
Un rasoir « nu », sans sabot
On regrette que Philips n’ait pas jugé bon de proposer dans la boîte de son son OneBlade First Shave le moindre sabot permettant d’entretenir une barbe de trois jours. Le constructeur a-t-il estimé que les 13-17 ans auxquels il s’adresse n’ont pas une pilosité suffisamment développée ? Ou compte-t-il, comme il l’a fait pour son OneBlade, décliner les offres avec des versions de son First Shave qui incluraient de précieux sabots ?
Parmi les versions du OneBlade, on en trouve une sur le net où le rasoir est proposé avec un sabot à 19,99 euros seulement, soit 5 euros de moins que le OneBlade First Shave sans sabot.