POLEMIQUELe fils de Sophie Pétronin défend le retour de sa mère au Mali

Sophie Pétronin : Le fils de l’ex-otage défend une nouvelle fois le retour de sa mère au Mali

POLEMIQUESébastien Chadaud-Pétronin estime que sa mère ne prend pas « le moindre risque » et souhaite qu’on « la laisse terminer sa vie comme elle a envie de le faire »
Sophie Pétronin, avec son fils Sébastien Chadaud-Pétronin, après sa libération, à Bamako le 8 octobre 2020.
Sophie Pétronin, avec son fils Sébastien Chadaud-Pétronin, après sa libération, à Bamako le 8 octobre 2020. - AFP / Pixpalace
20 Minutes avec AFP

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Sébastien Chadaud-Pétronin est une nouvelle fois venu dimanche défendre le choix de sa mère. L’ex-otage française Sophie Pétronin, dont le retour au Mali avait suscité l’indignation, ne prend pas « le moindre risque », a ainsi assuré son fils. Selon lui, la septuagénaire vit dans la capitale du pays, loin des zones de conflit.

« Je n’ai pas l’impression qu’elle prenne le moindre risque », a déclaré, à la télévision suisse RTS, Sébastien Chadaud-Pétronin, qui avait raccompagné sa mère au Mali en mars. « Elle vit à Bamako comme 8.000 Français, avec en plus tout un protocole de sécurité. Elle est discrète, elle n’embête personne, elle ne sort pas de son appartement », a-t-il insisté, demandant qu’on « la laisse terminer sa vie comme elle a envie de le faire ».

Un retour « irresponsable » pour le gouvernement

« Si elle était retournée en zone rouge, en zone de guerre, moi-même j’aurais participé à ces critiques, parce que je n’aurais pas compris, et j’aurais même trouvé ça choquant et indécent », a plaidé Sébastien Chadaud-Pétronin, expliquant que sa mère était malheureuse en Suisse et voulait retrouver sa fille adoptive à Bamako.

L’humanitaire française avait été enlevée en décembre 2016 à Gao, dans le nord du pays, et détenue par un groupe affilié à Al-Qaïda. En octobre 2020, sans véritable consultation avec Paris, le nouveau régime malien avait décidé de libérer plusieurs dizaines de prisonniers arrêtés pendant des opérations antidjihadistes, contre quatre otages, dont la Française Sophie Pétronin. Cette dernière est retournée s’installer dans le pays en mars dernier, un retour que le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, a qualifié d'« irresponsable ».