FOOTBALLOL - OM interrompu : Jean-Michel Aulas « n'imagine pas » ne pas pouvoir rejouer la rencontre, la journée de lundi à revivre en direct
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OL - OM interrompu : Jean-Michel Aulas « n'imagine pas » ne pas pouvoir rejouer la rencontre, la journée de lundi à revivre en direct

FOOTBALLLe match entre l'OL et l'OM a été interrompu dès la 5e minute dimanche soir, à Lyon
Le match OL-OM a été interrompu après un jet de projectile d'un supporter lyonnais sur Payet.
Le match OL-OM a été interrompu après un jet de projectile d'un supporter lyonnais sur Payet.  - PHILIPPE DESMAZES / AFP / AFP
W.P.

W.P.

Ce qu'il faut retenir

  • OL-OM interrompu en tout début de match après qu'un jet de projectile a atteint le visage de Dimitri Payet.
  • Les officiels ont attendu deux heures avant de prendre la décision de ne pas reprendre.
  • Jean-Michel Aulas évoque «un acte isolé» et l'individu a été interpellé.
  • L'OM va porter plainte contre X.
  • La LFP a sanctionné l'OL d'un huis clos total à titre conservatoire

A lire aussi

On va ferme tranquillement ce live, tout le monde s'est exprimé aujourd'hui, à part peut être Pablo Longoria qui n'a pas remis une pièce dans la machine. L'OL a pour l'instant pris un match à huis clos à titre conservatoire avant décision finale de la commission de discipline de la LFP le 8 décembre. JMA et Longoria, seront, avec d'autres, de la réunion au sommet demain matin au ministère de l'Intérieur. ON y sera, bonne soirée tout le monde.

20h23

L'imbécile qui a lancé la bouteille jugé mardi en comparution immédiate

L'homme de 32 ans suspecté d'avoir jeté une bouteille sur le joueur Dimitri Payet sera déféré mardi en vue d'un jugement en comparution immédiate, selon le parquet. La garde à vue du suspect a été prolongée lundi soir. Après son défèrement au parquet dans la matinée de mardi, il comparaîtra à 14H00 devant la 14e chambre du tribunal correctionnel de Lyon, pour des faits de «violence avec arme par destination dans une enceinte sportive».

Parmi les trois autres personnes placées en garde à vue après le coup d'envoi du match, deux, âgées de 18 ans, ont été remises en liberté faute d'élément probant sur les faits de détention de fumigène qui leur étaient reprochés, a précisé le parquet. La troisième, âgée de 17 ans et domiciliée dans l'Ain, sera jugée par le juge des enfants de Bourg-en-Bresse pour détention d'un fumigène.

18h20

Le préfet de la région Auvergne-Rhône Alpes s'exprime sur BFM

Pascal Mailhols, mis en cause pas plusieurs protagonistes qui l'accusent d'avoir voulu forcer la main de Buquet pour reprendre le match, se défend à son tour sur BFM Lyon. Comme JMA, il explique que l'arbitre désirait dans un premier temps poursuivre la rencontre avant de changer d'avis. Et nie toute pression de sa part.

« Je rappelle que l'article 549 du code prévoit très clairement que la décision de maintenir et de suspendre le match est de la responsabilité unique de l'arbitre. C’est dit dès le début de la réunion par le responsable de la ligue. Et nous examinons pendant cette première réunion les avantages et les invonvénients. Il est évident que, puisque la décision est prise après avis des autorités locales, nous donnons notre avis, le DDSP [direction départementale de la sécurité publique] le vice-procureur et moi. Si donner avis c’est faire pression pourquoi demander l’avis ? Je donne mon avis sur les deux hypothèses, j’évalue les avantages et les inconvénients. Je ne donne pas de préférence, et à l’issue de cette réunion l’arbitre, très clairement, décide de maintenir le match, nous demande quelques minutes pour l'échauffement, et sous réserve que nous mettions quatre boucliers au poteau de corner. Une deuxième réunion se tient à la demande de l’arbitre dans son vestiaire. Il nous annonce qu’il ne reprendra pas le match nous lui faisons valoir la volte-face que cela représente. Nous en prenons acte.»

17h45

«On ne veut pas payer pour d'autres»

La suite de l'entretien accordé par Jean-Michel Aulas à l'AFP. Le président lyonnais défend son bout de gras, et annonce qu'il sera à la réunion convoquée demain matin au ministère de l'Intérieur.

« Bien sûr que l'on craint des sanctions et mon rôle est de dire la vérité qui n'a pas été dite depuis dimanche. Je porterai d'ailleurs personnellement plainte contre ceux qui ont avancé des choses inexactes. On va défendre une plus grande rigueur de la part des instances mais on ne veut pas payer pour d'autres. S'il doit y avoir une sanction forte contre l'OL, il faudra des sanctions rétroactives et cohérentes à l'image des sanctions que l'on va nous infliger. [...] Je n'imagine pas que l'on ne rejoue pas cette rencontre. Contre l'OM, Nice menait (1-0, NDLR) et les incidents n'ont pas permis au match de reprendre et, déjà, Marseille ne s'était pas représenté sur le terrain. Le match a été à rejouer sur terrain neutre (1-1). Il ne peut pas y avoir de décision différente ».

17h10

Pour Aulas, demander un retrait de point contre Lyon est de « mauvaise foi ».

Joli demi-tour en drift digne des meilleurs Fast and Furitous de la part du président de l'OL, qui laissait récemment entendre qu'il était favorable au retrait de points en cas d'incidents dans les stades.

« Il faut être d'une mauvaise foi évidente pour comparer les événements de Nice-Marseille, Montpellier-Marseille ou Lens-Lille » pour lesquels la commission de discipline avait prononcé des retraits de points, ferme ou avec sursis, a estimé le dirigeant lyonnais auprès de plusieurs médias, alors que le dossier d'OL-OM a été mis en instruction au 8 décembre, assorti d'un huis clos total à titre conservatoire contre Lyon.

16h30

Vincent Labrune réagit aux événements de la veille dans un entretien au quotidien L'Equipe.

«Je suis choqué et furieux. Choqué qu'en 2021, après tous les événements que nous avons vécus depuis le début de la saison, il y ait encore des imbéciles qui soient en situation de jeter des projectiles sur les joueurs ou les arbitres. Je suis choqué, encore, que l'on mette deux heures pour prendre une décision qui relève de l'évidence et qui aurait dû être prise en deux minutes. Car il est évident que quand un acteur est touché, le match ne peut pas reprendre. »

16h20

Comment faire pour que ça ne se reproduise plus ?

Comme à chaque fois – la sixième, donc – on se demande quoi faire pour que tous ces agissements cessent. C’est là qu’intervient mon éminent collègue Antoine, auteur du papier que vous trouverez ci-dessous. De l’individualisation des sanctions à la bonne foi en passant par les filets anti-projectile, il balaye un peu tous les recours possibles et imaginables pour se sortir de ce gouffre sans fin.

15h05

Le supporter inconnu des services de police

Selon Le Parisien, un homme de 32 ans qui n'est pas connu pour être un supporter ultra a été interpellé en cinq minutes dans les tribunes. Egalement inconnu des services de police, il a immédiatement reconnu les faits en garde à vue.

14h45

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel, réunie en urgence lundi, a sanctionné l'Olympique lyonnais du huis clos total de son stade à titre conservatoire après un jet de bouteille visant Dimitri Payet dimanche et l'arrêt du match contre l'OM.

«Au regard du grave incident intervenu pendant la rencontre (...), la commission de discipline de la LFP décide de mettre le dossier en instruction et prononce, à titre conservatoire, un huis clos total du Groupama Stadium jusqu'au prononcé de la mesure définitive», attendu le 8 décembre, a annoncé la LFP. Cette mesure de huis clos concerne le match Lyon-Reims programmé le 1er décembre, a-t-elle précisé.

14h30

Dimitri Payet porte plainte.

Selon l'info avancée par RMC Sport, L’OM se constitue partie civile. Le joueur a déposé une plainte en étant assisté par les avocats de son club.

14h10

L'UNFP réagit à son tour par la voix de Sylvain Kastendeuch, co-président du syndicat des footballeurs professionnels en France.

«Évidemment que les joueurs vont certainement se manifester, se révolter et essayer de contribuer à ce que ça n'arrive pas parce que c'est tout le football professionnel français qui est victime de ce genre d'incidents. C'est une machine qu'il faut mettre en route et, à l'UNFP, on va contribuer à ce que les choses puissent s'arranger et pour qu'on en finisse avec ce genre de moment dramatique où on empêche 60 000 spectateurs d'assister à un match. »

13h55

Un avocat de supporters contre les sanctions collectives.

Pierre Barthélémy, sur France Info : « Depuis le début de saison, les réponses principales qui ont été apportées sont les sanctions collectives, comme prendre des décisions de huis clos, fermer tout un stade ou toute une tribune, ce qui est injuste pour tout le monde. Et on oublie le principal. Dans la société, lorsqu'on commet une faute, on est responsable personnellement, on passe devant la justice, on assume, on se défend et on peut faire l'objet d'une amende, d'une peine de prison. »

13h25

L'OL veut radier à vie l'auteur du jet de bouteille.

Extrait du même communiqué. « L’Olympique Lyonnais, dont la réaction a été immédiate, et son président souhaitent que les sanctions pénales et administratives soient exemplaires. L’institution entend pouvoir radier à vie l’individu si la Ligue et la justice donnent les moyens aux clubs de le faire. »

13h10

Nouveau communiqué de l'OL, qui répond à Buquet sur l'annonce du speaker

Je vous publie une partie du texte que vous pouvez retrouver ici dans son intégralité.

« Ruddy Buquet a d’ailleurs convoqué dans son vestiaire les deux coachs et les capitaines, qui pourront le confirmer, pour leur signifier la reprise du match et le timing de retour sur le terrain. À cet instant, l’observateur des délégués de la LFP a officiellement pris la parole en sortant du vestiaire de l’arbitre pour notifier à l’organisateur du match la décision prise par M. Buquet, selon ces propos : reprise des échauffements dans trois minutes, puis reprise du match sept minutes après. C’est l’unique raison qui a amené le speaker du Groupama Stadium à annoncer la reprise du match et l’importance de ne pas voir de nouveaux incidents qui entraîneraient l’arrêt définitif de la rencontre. »

12h30

L'OM va porter plainte contre X selon RMC

Une décision logique au vu des évènements. Selon nos confrères, Payet va également voir un médecin pour établir les conséquences psychologiques de ce qu'il a vécu hier soir. J'en vois qui rigolent mais on parle d'un des rares joueurs qui a osé s'en prendre à son propre public après OM-PSG. Je vous remets ce qu'il avait dit et le papier qu'on en avait fait

« On ne peut pas mettre tout le monde dans le même bateau. Pour d’autres malheureusement j’ai vu des bouteilles, j’ai vu des chargeurs, des briquets, des choses que j’ai déjà vues contre moi, donc je sais ce que c’est. On ne peut pas dire qu’eux sont des supporters de l’OM. On sait ce qu’on risque, on risque de perdre des points. Il ne faudra pas pleurer en fin de saison s’il nous manque un ou deux points. On ne peut pas dire que ces gens-là aiment l’OM, et sont supporters, parce qu’ils peuvent nous pénaliser ».

12h

Communiqué officiel des Bad Gones, groupe de supporters officiel de l'OL

C'est de cette tribune (enfin à côté) qu'est partie la bouteille incriminée. Le groupe se défausse en disant que le coupable présumé ne fait pas partie de son groupe et qu'il donne toujours pour consigne de ne rien jeter sur la pelouse avant les matchs (vrai).

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11h50

Beaucoup d'interventions d'hommes politiques, évidemment

Donc celle de Karl Olive, maire de Poissy et membre du Conseil d'administration, très proche d'Emmanuel Macron.

« Si on ne tape pas du poing sur la table, on ne s'en sortira pas», a-t-il dit au micro de BFMTV. « C'est ça l'image que nous renvoyons à deux ans des Jeux olympiques (de Paris) ? C'est inadmissible et j'espère bien que l'Etat, j'espère bien que le président de la République lui-même, va siffler la fin de la partie »

Mais qu'entend-il par siffler la fin de partie ? huis clos généralisé, comme sous covid ? personne n'a envie d'n arriver là, franchement

11h20

Payet absent de l'entraînement

Confirmé par l'OM et par notre journaliste surplace. Le meneur de jeu olympien est resté longtemps étendu hier, « touché psychologiquement » selon son président Pablo Longoria. Oui, une bouteille d'eau pleine qui vous arrive dans la tronche à 30 mètres, ça fait mal, pour ceux qui en douteraient. Et ça commence à faire beaucoup pour Payet, qui avait déjà dû digérer le match avec sursis pour avoir «oser» renvoyer la bouteille qui le visait à Nice, en début de saison.

11h10

L'OL aurait-il dû prévoir des filets anti-projectile hier soir?

Réflexion intéressante de nos confrères des Cahiers sur un duspositif qui était la norme en L1 il y a quelques années avant une amélioration dûe à de meilleurs comportements (et de nombreuses interdictions de déplacements). Sachant qu'hier, les kops lyonnais, en dehors de chants pas vraiment bienvenus, ont «tenu» leur groupe et diffusé plusieurs messages appelant à ne pas rien jeter sur la pelouse.

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10h45

Réunion au sommet Darmanin/Maracineanu/instance du foot mardi

Une annonce du ministère des Sports à l'instant. Voilà qui n'augure rien de bon quand le ministère de l'Intérieur fourre son nez dans le dossier. Allez j'annonce pas de supporters au Groupama Stadium avant janvier. En attendant le reste. Selon l'AFP, la réunion se tiendra au ministère de l'Intérieur, avec notamment la Ligue professionnelle de football (LFP) et la Fédération française de football (FFF).