PANDEMIEL’opposition critique les nouvelles mesures annoncées par Jean Castex

Coronavirus : L’opposition dénonce des « mesures punitives » après les nouvelles restrictions annoncées par le gouvernement

PANDEMIEDe l’extrême droite à l’extrême gauche, les opposants fustigent les mesures prises par l’exécutif alors que la France fait face à la déferlante du variant Omicron
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen;
La présidente du Rassemblement national Marine Le Pen; - Alain ROBERT/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

La pandémie de coronavirus n’en a pas fini de bouleverser nos fêtes de fin d’année. L’exécutif a annoncé ce lundi de nouvelles restrictions pour freiner la flambée de Covid-19 liée au très contagieux variant Omicron. Plusieurs figures de l’opposition, Marine Le Pen en tête, ont dénoncé des « mesures punitives » après la conférence de presse tenue par le Premier ministre Jean Castex et le ministre de la Santé Olivier Véran.

La candidate RN à l’élection présidentielle a rapidement fustigé « des mesures punitives qui n’ont aucun sens », appelant sur Twitter à « renoncer au pass sanitaire/vaccinal ».

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Pour inciter tous les Français à se faire vacciner, le gouvernement a présenté ce lundi à l’issue du Conseil de défense sanitaire et du Conseil des ministres son projet de loi actant la transformation du pass sanitaire en pass vaccinal pour un certain nombre d’activités et de lieux.

Des mesures « ridicules »

« On a promis (aux Français) un retour à la vie normale avec le vaccin. Aujourd’hui, ils vivent sous la menace permanente de nouvelles restrictions », a raillé Marine Le Pen, appelant à « prendre des mesures de bon sens », comme « rappeler les soignants suspendus (et) rouvrir les lits fermés ».

Outre le pass vaccinal, le gouvernement a annoncé toute une série de mesures visant à ralentir la propagation d’Omicron et « éviter la désorganisation de notre économie » : jauges en intérieur et extérieur, télétravail, interdiction pure et simple des concerts et de la consommation debout, « à compter de lundi et pour une durée de trois semaines », avait indiqué lors d’une conférence de presse le Premier ministre Jean Castex.

« Comment accepter des mesures aussi ridicules que l’interdiction de danser, boire debout, manger dans un train ou l’obligation de porter un masque dans la rue ? », s’est interrogée Marine Le Pen.

« Le choix de la coercition »

A gauche, le député LFI Eric Coquerel a ironisé sur le fait « que l’exécutif en est réduit à commenter la vague virale sans cohérence et en affaiblissant en prime l’Etat de droit », « faute d’avoir anticipé » selon lui cette nouvelle vague de Covid.

Aurélien Taché, député ex-LREM du Val-d’Oise, a lui dénoncé « le choix de la coercition » fait par l’exécutif « avec son pass vaccinal », « plutôt que de renforcer l’accès et la pédagogie pour la vaccination », selon lui. Soutien du président Emmanuel Macron, le maire Horizons de Nice Christian Estrosi a pour sa part salué le « renforcement des sanctions » prévu dans le projet de loi « pour usage de faux pass sanitaires », un « comportement scandaleux » à ses yeux.

Face aux journalistes, Jean Castex s’était lui aussi dit un peu plus tôt « scandalisé » par ces « actes délibérés de mise en danger d’autrui (…) qu’aucune conviction personnelle ne saurait justifier ».

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