CRYPTOKim Kardashian impliquée dans une arnaque aux cryptomonnaies

Kim Kardashian, Floyd Mayweather et d’autres personnalités impliquées dans une arnaque aux cryptomonnaies

CRYPTOCes stars ont mis en avant la cryptomonnaie Ethereum Max sur leurs réseaux sociaux, alors que celle-ci était une arnaque escroquant les investisseurs
Kim Kardashian et d?autres célébrités impliquées dans une arnaque aux cryptomonnaies
Kim Kardashian et d?autres célébrités impliquées dans une arnaque aux cryptomonnaies - Geeko / Geeko
Amelie Van Hecke pour 20 Minutes

Amelie Van Hecke pour 20 Minutes

Les arnaques aux cryptomonnaies sont nombreuses, étant donné l’ampleur que prend ce marché. Au printemps 2021, Kim Kardashian, Floyd Mayweather et d’autres personnes influentes ont fait la promotion de la cryptomonnaie Ethereum Max sur Instagram, invitant leurs abonnés à investir dans ce projet qu’ils annonçaient fructueux.

Ethereum Max se présentait comme une nouvelle version d’Ethereum, une cryptomonnaie très populaire. Pourtant, rapidement, les experts ont décelé le caractère suspect de cette activité, d’autant plus qu’Ethereum Max restait très énigmatique sur son développement et son fonctionnement.

Les investisseurs dupés

Après ces stories de promotion, beaucoup de personnes ont décidé de franchir le pas et d’investir dans cette cryptomonnaie dont ils pensaient récolter des retombées positives. Grâce à tous les novices embarqués dans ce projet, le jeton Ethereum Max a atteint à la fin du mois de mai 2021 un pic de prix à 0,0000007 euro avant de s’écrouler durant l’été qui a suivi.

L’arnaque consiste ici en un « pump and dumb », c’est-à-dire l’incitation d’un très grand groupe à investir dans une cryptomonnaie pour faire gonfler sa valeur avant de revendre ses parts quand le prix est au plus haut.

Le 7 janvier 2022, une plainte a été déposée auprès d’un tribunal en Californie contre ces célébrités qui ont fait la publicité de cette cryptomonnaie et ont de ce fait extorqué la confiance et l’argent de leurs abonnés. La plainte dénonce le fait que « les défendeurs vantaient les perspectives de la société [Ethereum Max] et la capacité des investisseurs à obtenir des rendements significatifs ». Ethereum Max nie la fraude et a affirmé au Wall Street Journal que cette plainte était « remplie d’informations fausses ».