PUNCHLINE« Je vous l'ai ciré, votre Australien »... Rinderknech chambre le public

Open d'Australie : « Je vous l'ai ciré, votre Australien »...Rinderknech chambre le public après sa victoire contre Popyrin

PUNCHLINELe Français s'est montré aussi tranchant en conférence de presse d'après-match que lors de son marathon contre l'Australien Alexei Popyrin
Arthur Rinderknech a du répondant et il l'a montré, mardi, face à Popyrin.
Arthur Rinderknech a du répondant et il l'a montré, mardi, face à Popyrin.  - Steve Christo/AP/SIPA / SIPA
Aymeric Le Gall

A.L.G.

Mais c’est qu’il commence à nous plaire, le petit bleu ! Vainqueur en cinq sets de l’Australien Alexei Popyrin, mardi, au premier tour de l’Open d'Australie, Arthur Rinderknech a dû composer tout le match avec une ambiance pour le moins hostile à son encontre, le public du court n° 3 étant réputé pour être sans pitié quand un adversaire s’oppose à un local de l’étape.

« C’est incroyable ce qu’on vient de vivre. Je n’avais jamais joué dans une telle ambiance. On m’a expliqué que le court 3 est le court mythique de Melbourne où on met tous les Australiens. De la folie. C’était à la limite du raisonnable, pas tout le temps fair-play, mais ça fait partie du jeu, a-t-il déclaré à chaud, en conf, dans des propos repris par L'Equipe. C’était chaud bouillant. J’ai apprécié, c’était génial. Heureusement que je suis passionné, sinon tu peux sortir d’un match comme ça avec une défaite et une belle déprime. »

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Rinderknech contre le reste du monde

Au lieu de ça, Rinderknech, qui a déboulé sur le circuit ATP il y a seulement quatre ans, a fait de cette adversité une force pour venir à bout du 59e joueur mondial. Au terme de ce marathon, le Français ne s’est pas privé pour exulter et envoyer des messages au public, la main sur l’oreille comme pour leur dire « alors, on vous entend moins maintenant ! ». Lesquels ? Un message positif, d’abord : « Ils ont été énormes, il faut leur dire bravo, ils ont poussé Popyrin pendant trois heures. » Puis une jolie pique bien placée, mais sans aigreur aucune, version « qui aime bien, châtie bien ».

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« Pendant cinq sets, je n’ai pas dit un mot. J’entendais beaucoup de choses quand je longeais les bâches. Du sympa, du moins sympa. Du drôle, du moins drôle. Entre les services, avant les services… Des coups ratés où t’es pas mal moqué… Beaucoup de choses. J’ai gardé mon sang-froid. Gagner à la fin, c’était une explosion de joie. J’avais envie de leur dire : Faites-moi une dernière ovation, un dernier bruit. Mais pas celui de joie, celui où vous êtes un peu défait les gars. Parce qu’au final, je vous l’ai ciré votre Australien. » Et nous, on aura appris une nouvelle expression, merci Arthur.