E-READERJamais la Kindle d’Amazon n’a été aussi confortable (et chère)

Kindle paperwhite Signature Edition : Jamais la liseuse d’Amazon n’a été aussi confortable (et chère)

E-READERAvec sa nouvelle liseuse Kindle paperwhite Signature Edition testée par « 20 Minutes », Amazon séduira surtout les gros lecteurs qui la rentabiliseront facilement
On a testé la liseuse Kindle paper white (2021) d'Amazon
Christophe Séfrin

Christophe Séfrin

L'essentiel

  • A raison d’une nouvelle mouture tous les trois ans, la liseuse d’Amazon Kindle paperwhite opère une nouvelle mue.
  • Sa Signature Edition lancée à 189 euros propose un écran plus large avec un éclairage à la température réglable, mais aussi une recharge sans fil et une mémoire de 32 Go.
  • Avec un écran identique, on peut cependant lui préférer sa petite soeur, la simple paperwhite de 8 Go et sans charge sans fil, vendue 50 euros de moins.

Alors que les bibliothèques et médiathèques françaises célèbrent jusqu’à dimanche la sixième édition de la La Nuit de la Lecture, Amazon lance une liseuse dédiée aux boulimiques. La nouvelle Kindle paperwhite Signature Edition, que « 20 Minutes » a testée, possède bien ses arguments pour séduire les lecteurs déjà assidus.

Un vrai format livre de poche

Dans la famille Kindle, je voudrais donc la paperwhite Signature Edition ! La fratrie de liseuses Amazon s’agrandit au sens propre, comme au figuré. La dernière née qui mesure 174×125×8,1 mm s’avance avec un écran plus grand que celui de ses aînées : 6,8 pouces*, contre 6 pouces traditionnellement. Soit 1,62 cm de plus pour un écran d’une diagonale de 17,27 cm désormais. Comme constaté lors de nos essais, le format est enfin identique à celui d’un classique livre de poche ou d’un manga, avec une qualité de lecture beaucoup plus agréable.

La Kindle paperwhite sur son socle de recharge sans fil.
La Kindle paperwhite sur son socle de recharge sans fil. - AMAZON

On note au passage quelques évolutions bienvenues sur l’écran d’accueil qui distingue la bibliothèque de l’utilisateur (soit les livres qu’il a déjà achetés), ses listes de lectures, ainsi que des recommandations.

Moins de fatigue à l’écran

Autre nouveauté : la Kindle paperwhite Signature Edition peut se recharger sans fil. Mais surtout, l’écran de la liseuse s’équipe (enfin !) d’un éclairage dont on peut moduler la température. Fini l’écran monochrome légèrement bleuté qui peut devenir fatigant au fil des pages. Une nouvelle fonctionnalité (qui existe sur d’autres liseuses, comme l’Ellipse de Kobo) permet de réchauffer la lumière de l’écran.

Il est possible de la moduler manuellement (ou automatiquement) pour obtenir une teinte plus ou moins chaude qui fatigue moins la vue. C’est très pratique, notamment si l’on est un lecteur du soir, un moment où l’écran de la Kindle gagne ainsi une teinte orangée pour apaiser la vue. De quoi parer également aux effets négatifs de la lumière bleue qui peut contraindre l’endormissement.

Elle gagne en réactivité

Pour chaque ouvrage de la bibliothèque**, une fiche « A propos du livre » est accessible avant de commencer la lecture. Elle offre un résumé, des notes sur l’auteur (que l’on aimerait plus développées), mais aussi un temps de lecture estimé approximatif. C’est assez commode pour savoir si l’on désire se plonger dans une lecture plus ou moins longue : 9h55 pour Les racines du ciel de Romain Gary ; 3h24 pour No et moi de Delphine de Vigan, etc.

A l’usage, nous avons remarqué que la réactivité de l’écran de la paperwhite s’était nettement améliorée. En appuyant à gauche ou à droite pour tourner les pages, nous n’avons constaté qu’une faible latence : les pages s’enchaînent pratiquement sans attendre, avec un rythme plus naturel que précédemment.

L'autonomie de lecture de la Kindle paperwhite edition est annoncé à 10 semaines sur une charge.
L'autonomie de lecture de la Kindle paperwhite edition est annoncé à 10 semaines sur une charge. - AMAZON

Après une semaine de test avec la lecture d’un roman (La Décision de Karine Tuil) et de quelques mangas, force est d’avouer que cette réédition de la Kindle après deux premières moutures en 2015 et 2018, est séduisante. Agréable en main avec son revêtement arrière antidérapant, étanche (norme IPX8), offrant vrai confort de lecture avec son écran sans reflet et à l’éclairage amélioré… elle a presque tout. En fait, l’appareil qui est quand même vendu 189 euros pécherait presque par excès de zèle.

Une petite sœur bien moins chère

La Kindle paperwhite Signature Edition possède une mémoire de 32 Go (soit jusqu’à 30.000 romans de 500 pages ou 1.000 BD !). Pas sûr que la plupart des lecteurs aient besoin d’autant. Par ailleurs, le fait qu’elle soit rechargeable sans fil est certes une avancée, mais est-ce bien nécessaire ? Offrant nativement 10 semaines de lecture sur une charge en USB-C, cette liseuse n’a peut-être pas besoin de tant d’égards techniques, surtout avec un chargeur sans fil optionnel vendu 29 euros ! Du coup, on peut peut-être se laisser séduire par la version low cost de cette paperwhite.

Vendu 139 euros (avec publicités à chaque mise en route) ou 149 euros (sans publicité), il s’agit d’un modèle équivalent, avec le même écran, mais à la mémoire de 8 Go (plus de 6.000 ouvrages, quand même) et dépourvu de charge sans fil. La différence de prix permettra de s’offrir un bel (et nécessaire) étui de protection !

* Avec une définition de 1.440×1.080 pixels et une résolution de 300 ppp.

** Formats supportés : Kindle Format 8 (AZW3), Kindle (AZW), TXT, PDF, MOBI non protégé, PRC natif, HTML, DOC, DOCX, JPEG, GIF, PNG, PMP converti, format audio Audible (AAX).