Bonne soirée/nuit à tous, on se retrouve demain matin pour suivre la suite des événements. Et voir si le début de retrait annoncé par Moscou se confirme ou si Poutine bluffe.

Joe Biden a joué l’apaisement lors de son allocution, déclarant : « Les Etats-Unis et l’Otan ne sont pas une menace pour la Russie (…) et n’ont pas de missiles en Ukraine. Nous n’avons pas l’intention d’en installer. Nous ne cherchons pas à déstabiliser la Russie. Citoyens de Russie, vous n’êtes pas nos ennemis. »

Selon le renseignement US, les troupes russes « restent dans une position menaçante ». « La Russie a 150.000 soldats encerclant l’Ukraine et le Bélarus (…) une invasion reste tout à fait possible », insiste Joe Biden.

«Nous n'avons pas vérifié à ce stade» le début de retrait russe, une invasion de l'Ukraine reste «tout à fait possible», mais il faut «donner toutes ses chances à la diplomatie», déclare Joe Biden lors d'une courte allocution.

Même s’il souhaite que la voie pacifique soit priorisée, a assuré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.

Le chef de la diplomatie américaine a également demandé à la Russie une désescalade « vérifiable » et « significative »

La reconnaissance par Moscou des territoires séparatistes de l’est de l’Ukraine « serait une situation impossible, une forme d’agression sans armes et de démantèlement sans armes de l’unité et de l’intégrité de l’Ukraine. Ce serait une atteinte à la souveraineté de l’Ukraine », a averti mardi soir le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, après un appel en ce sens des députés russes.

C’est ce qu’a annoncé la Maison Blanche ce mardi soir. Le président américain prononcera « une courte déclaration » et « répètera que les Etats-Unis restent ouverts à des échanges diplomatiques à haut niveau en étroite coordination avec nos alliés », selon un communiqué.

« Les Etats-Unis continuent de croire que la diplomatie et la désescalade sont la meilleure voie à suivre, mais sont préparés à toutes les éventualités », précise la Maison Blanche.

Les présidents français et américain ont convenus ce mardi, lors d’un échange téléphonique, de la nécessité de « vérifier » si la Russie avait bien, comme elle l’affirme, retiré certaines de ses troupes à la frontière avec l’Ukraine. L’annonce de Moscou constitue en tout cas d’un « premier signal encourageant », estime l’Elysée. Lors d’une conversation d’environ une heure, les deux chefs d’Etat ont également appelé à rester « parfaitement coordonnés » face au président russe Vladimir Poutine, a précisé la présidence française.

Le Centre gouvernemental pour les communications stratégiques et la sécurité de l’information d’Ukraine a pointé du doigt « l’agresseur » – sous-entendu la Russie – dans un communiqué publié sur Facebook.

Des militaires lituaniens sont partis pour l’Ukraine afin d’y former des soldats ukrainiens à utiliser des systèmes de missiles antiaériens de fabrication américaine que leur pays a fournis à Kiev.

«La Russie fournit actuellement plus d’un tiers des produits énergétiques de l’Allemagne, à la fois le pétrole (34 %) et le gaz naturel (35 %) », a déclaré le président russe. « Même pendant la période de prix élevés du gaz et de pénurie de l’offre en Europe, nous avons continué à fournir les consommateurs allemands sur la base des prix fixés par des contrats à long terme », bien inférieurs aux prix du marché au comptant, a-t-il souligné.

Vladimir Poutine a également défendu le projet de gazoduc Nord Stream 2. « Il s’agit d’un des plus grands projets d’infrastructure en Europe, destiné à renforcer significativement la sécurité énergétique sur le continent et à contribuer à la résolution (…) des problèmes environnementaux ».

Petit rappel juste ici des enjeux autour de Nord stream 2

On ne compte plus les appels entre le chef de la diplomatie américaine et son homologue russe.

«Les paroles c’est bien », les actes « ce sera encore mieux », lance le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian au Kremlin.

«Cette reconnaissance serait une claire violation des accords de Minsk », a averti le chef de la diplomatie de l’Union européenne Josep Borrell dans un tweet.

Les accords de Minsk, signés sous médiation franco-allemande, prévoient à terme le retour de ces territoires sous le contrôle de Kiev.

La condamnation de Navalny « incompatible avec les principes d’un Etat de droit », a affirmé le chancelier allemand.

L’opposant russe Alexeï Navalny, qui avait été soigné en Allemagne en 2020 après un empoisonnement imputé aux services secrets russes, est toujours emprisonné en Russie et encourt une peine supplémentaire.