RECAP'Moscou fait des promesses de désescalade, l’Occident attend des actes

Conflit Ukraine-Russie : Moscou annonce un retrait d'une partie des troupes, l’Occident attend des actes

RECAP'20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs sur l'avancée du conflit en Ukraine
Un militaire de la milice populaire de Donetsk tient un fragment d'obus tiré sur la ligne de front près de la ville rurale de Staromikhailovka, à l'ouest de Donetsk.
Un militaire de la milice populaire de Donetsk tient un fragment d'obus tiré sur la ligne de front près de la ville rurale de Staromikhailovka, à l'ouest de Donetsk.  - Valentin Sprinchak/TASS/Sipa USA/SIPA / SIPA
M.F avec AFP

M.F avec AFP

L'essentiel

  • La Russie a déployé ces dernières semaines des dizaines de milliers de soldats à la frontière ukrainienne. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit laissant craindre une invasion.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et les événements de cette crise diplomatique qui secoue la Russie, l’Ukraine, l'Europe et les Etats-Unis.
  • Aujourd’hui, le chancelier Olaf Scholz s'est entretenu avec Vladimir Poutine et Joe Biden et Emmanuel Macron se sont parlé au téléphone après que la Russie a annoncé le retrait de troupes à la frontière ukrainienne.

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19 h 30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

L’info du jour

Ce mardi, c’était un peu l’overdose de réunions et de discussions. Les principaux dirigeants mondiaux se sont entretenus tout au long de la journée pour tenter de trouver une issue aux tensions. Le chancelier allemand Olaf Scholz a ainsi rencontré le président Vladimir Poutine en personne. Tous deux ont assuré que l’Occident et la Russie souhaitaient continuer à collaborer.

Plus tard dans la journée, le président Emmanuel Macron s’est entretenu au téléphone avec Joe Biden. Les deux chefs d’Etat ont conclu cet appel en indiquant qu’ils comptaient vérifier l’évolution de la situation à la frontière russe. Les chefs de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et américain Antony Blinken ont également échangé au téléphone ce mardi, pour la énième fois depuis le début du conflit.

Et parce que la journée manquait un peu de déclarations officielles, la Maison-Blanche a annoncé dans l’après-midi que le président américain prendrait la parole au sujet de l’Ukraine et de la Russie ce mardi soir à 21h30.

La phrase du jour

«  Voulons-nous (d’une guerre) ou pas ? Bien sûr que non  »

Lors de sa conférence de presse commune avec Olaf Scholz, Vladimir Poutine a assuré qu’il ne souhaitait pas entrer dans un conflit armé avec l’Ukraine. « C’est pour cela qu’on a avancé nos propositions pour un processus de négociations », a assuré le président russe.

Le chiffre du jour

1,2 milliard d’euros. C’est le montant du nouveau soutien financier accordé à l'Ukraine par l’Union européenne. Une aide votée en urgence au Parlement européen par 598 voix pour (53 voix contre, 43 abstentions).


Notre dossier sur l'Ukraine

La tendance du jour

En début de journée, le Kremlin a affirmé avoir ordonné le retour dans leurs garnisons de certaines unités déployées près de la frontière ukrainienne. Un signe positif dans l’amorce d’une désescalade entre les deux pays… Sauf que l’Occident se montre pour l’heure très méfiant vis-à-vis de cette promesse.

Le chef de l’Otan a ainsi déclaré qu’il n’avait pour l’heure noté aucun signe de désescalade sur le terrain. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a également mis en doute la bonne foi de la Russie évoquant « des hôpitaux de campagne russes construits près de la frontière ukrainienne au Bélarus » et « davantage de groupes tactiques de bataillons se rapprochant de la frontière ». Enfin du côté des chefs de la diplomatie allemands et français, on a demandé que les annonces russes ne soient pas de la poudre aux yeux. « Les paroles, c’est bien », les actes « ce sera encore mieux », a ainsi lancé Jean-Yves Le Drian au Kremlin.