SOULAGEMENTLa souche BA.2 ne provoque pas de cas plus graves que le variant Omicron

Covid-19 : Le sous-variant d’Omicron BA.2 ne provoque pas de formes plus graves que BA.1 selon l’OMS

SOULAGEMENTCe sous-variant d'Omicron est répandu au Danemark mais encore discret dans le reste du monde
Le variant BA.2 n'est pas plus dangereux que le variant Omicron majoritaire.
Le variant BA.2 n'est pas plus dangereux que le variant Omicron majoritaire. - SOPA Images/SIPA / SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Ouf, nous allons échapper à une nouvelle frayeur liée à un variant du coronavirus ! Le sous-variant BA.2 d’Omicron, qui se répand rapidement au Danemark notamment, ne « provoque pas de forme plus grave » du Covid que le variant BA.1 qui circule largement dans le monde, et a « un niveau de gravité similaire en termes de risques d’hospitalisation », a déclaré Maria Van Kerkhove, qui chapeaute la lutte contre le Covid-19 à l’OMS, lors d’un questions-réponses sur les réseaux sociaux.

Cette conclusion « est vraiment importante, parce que dans de nombreux pays, il y avait une quantité substantielle de circulation aussi bien de BA.1 que de BA.2 ». Elle rapportait ainsi les conclusions tirées lundi par un Comité consultatif d’experts sur l’évolution du virus qui donne le Covid-19. Des conclusions rassurantes et très attendues après les inquiétudes provoquées par la pré-publication (donc non contrôlé par des pairs) d’une étude sur des hamsters qui semblait montrer qu’au contraire BA.2 infligeait des formes plus graves.

Pas de réinfection avec BA.2

Une autre bonne nouvelle, même si la docteure van Kerkhove insiste qu’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, concerne les réinfections. « Alors que nous voyons une baisse des cas dans des pays, nous ne constatons pas une reprise avec BA.2 », note-t-elle.

« C’est important et c’est quelque chose que nous surveillons de très près », souligne-t-elle. « Pour l’heure il semble y avoir une protection significative entre BA.1 et BA2 et vice-versa », souligne le docteur Anurag Agrawal, membre du Comité consultatif. Ce qui signifie que si on a été infecté par Omicron BA.1 ou BA.2 on est protégé au moins pour une période de six à huit semaines. On ne dispose pas de données plus anciennes, le sous-variant BA.2 n’étant apparu que récemment.