ENTREPRISEEn faillite, Caddie a jusqu’au 1er mars pour trouver une sollution

La société Caddie en faillite se voit accorder un nouveau sursis jusqu’au 1er mars

ENTREPRISEL’actuel patron Stéphane Dedieu est le seul repreneur et doit encore trouver des financements
L'emblématique fabricant de chariots de supermarchés Caddie cherche encore des financements pour sortir de la faillite
L'emblématique fabricant de chariots de supermarchés Caddie cherche encore des financements pour sortir de la faillite - Jacques Witt/SIPA / SIPA
M.F avec AFP

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Caddie n’est pas encore enterré. L’emblématique fabricant de chariots de supermarchés aujourd’hui en faillite s’est vu accorder un sursis supplémentaire. Le tribunal judiciaire de Saverne (Bas-Rhin) a décidé « d’un renvoi de huit jours, jusqu’à mardi prochain » 1er mars pour trouver une solution. Un seul repreneur s’est bien manifesté à ce jour, mais il doit encore trouver les financements nécessaires.

« Tout le monde est d’accord pour essayer de trouver une solution, mais il faut que dans huit jours, on ait des marques de financement concrètes », a indiqué l’administrateur judiciaire Me Claude-Maxime Weil.

28 salariés sur la sellette

La seule offre de reprise de la société alsacienne émane de l’actuel patron Stéphane Dedieu, conjointe avec l’actuel distributeur italien de Caddie et un investisseur allemand, qui prévoit de conserver 111 emplois. « Je n’ai pour l’instant pas terminé le tour de table pour le financement », a expliqué avant Stéphane Dedieu, indiquant être « en discussions avec d’autres investisseurs alsaciens ».

Lors d’une consultation des salariés organisés par le CSE, une grande majorité se sont prononcés en faveur du projet de l’offre de l’actuel patron, tandis que 23 voix ont été favorables à une liquidation judiciaire. Pour Thierry Carl, secrétaire adjoint CFTC du CSE et représentant des salariés dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire, l’offre de Stéphane Dedieu serait « un mal pour un bien ». « Il y en a quand même 28 (salariés) qui vont partir, une fois de plus, il y aura de la casse », a regretté celui qui travaille chez Caddie depuis 24 ans et a donc déjà vécu les deux précédents redressements judiciaires de l’entreprise.

Pour continuer à faire tourner l’unique usine de la société, à Dettwiller dans le Bas-Rhin, et payer les salaires, Caddie a bénéficié d’un prêt public exceptionnel de 400.000 euros à moitié financé par l’Etat et à moitié par la région Grand Est.