CAMPAGNEA Marseille, le storytelling du candidat Macron est en marche

Présidentielle 2022 : A Marseille, le storytelling du candidat Macron est en marche

CAMPAGNESi LREM n’a pas officiellement confirmé la tenue du premier meeting d'Emmanuel Macron à Marseille, cette « fuite » tombe à pic pour commencer à mobiliser dans cette perspective
Emmanuel Macron lors de son meeting du 10 décembre 2016.
Emmanuel Macron lors de son meeting du 10 décembre 2016. - Kamil Zihnioglu/AP/SIPA / SIPA
Alexandre Vella

Alexandre Vella

L'essentiel

  • S'il n'est pas encore officiellement candidat, la date de son premier meeting de campagne est connue : Emmanuel Macron commencera sa campagne par une réunion publique le 5 mars à Marseille.
  • Le parc Chanot est l’option principale, mais la salle de concert-spectacle du Dôme est également une option.
  • Reste que, dans les deux cas, il faut parvenir à mobiliser et commencer à raconter une histoire.

L’information a fuité ce mercredi : Emmanuel Macron tiendra le 5 mars prochain son premier meeting de campagne à Marseille. « Il se demandait s’il devait commencer ou finir sa campagne présidentielle à Marseille », explique une personne de son entourage auprès de 20 Minutes. « Il a tranché ce week-end. » « Une décision prise seul », embraye un autre partisan du président sortant, qui s’interroge toutefois : « D’où est sortie cette rumeur ? »

« La nouvelle a commencé à circuler ce mardi dans les boucles [de discussion sur les applications telles que Telegram et WhatsApp] », renseigne un troisième interlocuteur. Si elle n’a pas été officialisée par les instances de LREM, cette « fuite » tombe à pic pour commencer à mobiliser, occuper (enfin) le terrain médiatique électoral et mesurer les réactions qu’elle provoque. En somme, lancer véritablement le storytelling de la campagne d’Emmanuel Macron, avant même que le personnage principal n’entre en scène.

L’hypothèse du Dôme pour faire un vrai « show »

Reste qu’il y a tout de même une salle à remplir et une organisation à mettre en place en vue de ce premier meeting. « C’est mobilisation générale », commente-t-on chez les marcheurs alors que le parc Chanot semble être la meilleure option. Pour combien de personnes ? 5.000 ? « Non, pas comme Pécresse. Il faut viser au moins 8.000 », ambitionne-t-on. Avec une autre option possible, plus spectaculaire : « Remplir le Dôme [une salle de spectacle et concert] avec 10.000 personnes, comme Sarkozy l’avait fait. Ça en jetterait, d’autant plus que le président est bon pour faire le show. »

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Pour ce faire, toutes les composantes locales de la majorité – d’Agir à Horizons en passant par les marcheurs, évidemment – sont sur le qui-vive et sollicitées. « Le problème de LREM reste le même : sa capacité à mobiliser. Donc si on ne continue pas d’agréger toutes les formations, nous n’y arriverons pas », anticipe un proche.

Ce meeting devra également « ratisser » dans toute la région Paca. Et pour ça, le président peut compter sur les soutiens annoncés de Christian Estrosi, le maire de Nice, et d’Hubert Falco, celui de Toulon. En attendant le ralliement – semble-t-il davantage attendu qu’espéré – du président la région, Renaud Muselier.