Pour suivre une nuit à très au risque, on bascule sur notre live de jeudi ici.

Même si la Chine a fustigé mercredi les comparaisons « insensées » établies par la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen entre la situation de l’Ukraine et de l’île de Taïwan, que veut récupérer Pékin, Taipei est sur ses gardes. Tsai Ing-wen a ainsi condamné mercredi la Russie et a ordonné à l’armée taïwanaise de renforcer sa propre protection contre Pékin. « Taïwan n’est certainement pas l’Ukraine. Taïwan a toujours été une partie inaliénable du territoire chinois. C’est un fait historique et juridique irréfutable », a immédiatement réagi Hua Chunying, une porte-parole de la diplomatie chinoise.

Antony Blinken répond «Oui» au journaliste de NBC lui demande s'il a des raisons de croire que l'invasion russe pourrait commencer avant la fin de la nuit. Mais précise ensuite qu'il ne peut pas «donner de date exacte» mais que «tout est en place».

Pour le moment, ce n’est pas la panique à la Bourse de Tokyo : le Nikkei en légère baisse de 0,52 % à l’ouverture, me souffle mon camarade en Asie.

Plusieurs sites Internet du gouvernement ukrainien semblent HS (dur de savoir si c'est cyberattaque ou un problème d'infrastructures).

L'Ukraine a demandé une réunion d'urgence, qui a, ce qui est très rare, été organisée le jour même. Elle doit commencer dans un peu plus de deux heures, à 21h30 à New York, soit 3h30 (heure de Paris) et 4h30 (heure de Kiev).

Le président ukrainien, s’exprimant exceptionnellement en russe, en a appelé dans la nuit de mercredi à jeudi à la société civile russe pour tenter d’empêcher une guerre qu’il accuse le Kremlin de préparer. « Les Russes veulent-ils la guerre ? J’aimerais tant connaître la réponse à cette question. Et cette réponse dépend de vous, citoyens de la fédération de Russie », a-t-il dit, révélant avoir tenté de parler, sans succès, à Vladimir Poutine. « Si le gouvernement russe ne veut pas se mettre à la table (des négociations, ndlr) avec nous, peut-être qu’il se mettra à la table avec vous ».

C'est la 4e plus grande ville ukrainienne, qui se trouve à 250 km à l'ouest de Donetsk.

«Si nous sommes attaqués, si quelqu’un essaie de nous prendre notre pays, notre liberté, nos vies, les vies de nos enfants, nous nous défendrons. Nous n’attaquerons pas mais nous nous défendrons. En nous attaquant, vous nous verrez de face, pas de dos », dit Zelensky.

L'Union européenne a sanctionné mercredi le ministre de la Défense et les chefs militaires russes, le chef de l'administration du Kremlin, la patronne de la télévision Russia Today et la porte-parole du ministères des Affaires étrangères pour leur implication dans la reconnaissance des régions séparatistes d'Ukraine. Les mesures européennes consistent en une interdiction de voyage et un gel des avoir dans l'UE. Elles frappent au total 23 "personnalités de premier plan", trois banques, une société et 351 membres de la Douma. Adoptées mardi par les ministres des Affaires étrangère de l'UE, elles sont entrées en vigueur mercredi soir avec la publication des identités et des fonctions au journal officiel de l'UE.

Un signe de plus que l'offensive pourrait être imminente.

Le dernier chiffre américain était de 150.000, mais ce n'est pas clair si les 200.000 incluent les forces séparatistes au Donbass.

Le président ukrainien vient de s'adresser à la nation. Et de dire qu'il a tenté d'appeler Poutine au téléphone ce soir, qui n'a pas décroché. Il a aussi lancé un appel --en russe-- aux troupes massées à la frontière et aux citoyens russes, à rejeter la guerre.

Le correspondant du Guardian à Kiev écrit que l’humeur est « sombre » ce soir dans la capitale ukrainienne, avec des amis qui se téléphonent. Et la rumeur --invérifiable-- que l’attaque russe (qui viserait, selon le renseignement américain, plutôt Kharkiv au nord) commencera à 4h du matin (il est 0h55 là local).

Selon le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères « d’une nouvelle étape dangereuse » dans l’escalade, alors que les séparatistes ont demandé l’aide de Moscou pour « repousser » les forces ukrainiennes.

Des perturbations (pas encore de black-out) sont signalées par des Ukrainiens dans la région de Dontestk.

«Dans le contexte des vives tensions créées par la concentration de troupes russes aux frontières de l’Ukraine, par la décision russe de reconnaître l’indépendance des provinces de Donetsk et de Lougansk et compte-tenu de la mise en place de l’état d’urgence décidée ce jour par le Parlement ukrainien, les ressortissants français se trouvant en Ukraine doivent quitter sans délai ce pays. »

Selon le Wall Street Journal, un reponsable ukrainien dit avoir été averti par Washington que non seulement l'attaque était imminente mais qu'elle pourrait se produire ce jeudi et viser la ville de Kharkiv au nord de l'Ukraine. Et il est 0h11 en Ukraine, nous sommes jeudi.

Selon le Pentagone (et pas mal de vidéos sur les réseaux sociaux), on est en train de voir un déploiement «troupes militaires russes supplémentaires» en direction de Donetsk/Louhansk (la région séparatiste de l'Est de l'Ukraine, avec les leaders qui ont demandé l'assistance de Moscou pour «repousser les forces ukrainiennes»).