Bonne nuit à ceux qui se couchent. Et pour les autres, le live de ce mardi 1er mars commence ici.

Le convoi militaire russe qui s'approche de Kiev (blindés, camions, artillerie) s'étire sur environ 64 km, selon les images satellites de Maxar. Soit le double de l'estimation de ce matin. Il a atteint l'aéroport Antonov de Gostomel, dans la banlieue nord-ouest de Kiev

Disney y va aussi de sa sanction. Le géant américain du divertissement vient d’annoncer qu’il suspendait la sortie de ses films dans les salles de cinémas en Russie. Cette décision concerne notamment « le prochain Alerte rouge de Pixar ».

Les deux pays sont exclus de tous les matchs internationaux.

L'Ukraine a affirmé qu'elle allait recevoir des avions de chasse de la Pologne, Slovaquie et Bulgarie. La Bulgarie a démenti, mais selon Politico, des pilotes ukrainiens sont bien en Pologne pour récupérer 28 MiG-29s.

Le Parlement finlandais va débattre mardi d’une pétition citoyenne réclamant un référendum sur l’adhésion à l’Otan après l’invasion russe de l’Ukraine, a annoncé lundi soir la Première ministre Sanna Marin. Les partis seront amenés à s’exprimer sur leurs positions vis-à-vis de cette pétition mais « le débat ne vise pas à une discussion plus large sur la position finlandaise d’adhérer ou non une alliance militaire », a-t-elle précisé sur Twitter.

Selon le président ukrainien, l’Ukraine « n’a pas eu de résultat qu’elle aimerait avoir » à l’issue du premier round de discussion lundi, mais a évoqué ses « contre-propositions » à celles des Russes « pour mettre fin à la guerre ». Les délégations sont rentrées pour « consultations dans leurs capitales » respectives, après avoir convenu vouloir un « deuxième round » de pourparlers.

Eclairage passionnant (et inquiétant) de Fiona Hill, ex-conseillère US à la sécurité nationale, sur Poutine. Elle n'a aucun doute sur le fait qu'il est capable d'utiliser l'arme nucléaire, explique-t-elle à Politico.

L'entreprise chinoise indique se conformer aux sanctions européennes, et géo-bloquer RT et Sputnik sur sa plateforme dans l'espace européen.

Le président Zelensky vient de s'adresser à la nation et plaide pour une no-fly zone. Après l'utilisation de munitions à fragmentation russe sur des immeubles résidentiels à Kharkiv, il réclame à la CPI que la Russie soit jugée pour crimes de guerre. L'Otan a déjà fermé un espace aérien par le passé, mais c'est considéré comme un acte de guerre, car il faut faire respecter l'interdiction, et donc être prêt à abattre tout avion russe.

L’ambassadeur Ukraine à l’ONU suggère à Poutine de se tirer une balle dans la tête comme Hitler : « S’il veut se suicider, il n’a pas besoin d’utiliser l’arsenal nucléaire, il peut faire ce que le mec a fait à Berlin dans le bunker en mai 1945 », vient de lancer Sergiy Kyslytsya.

Les forces armées russes se trouvent à proximité de la plus grande centrale nucléaire d’Ukraine, rapporte l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), réitérant sa « vive préoccupation ». Pour l’heure, les six réacteurs du site de Zaporizhzhia (est) sont « en sécurité », selon les informations reçues par le gendarme onusien du nucléaire, régulièrement informé des développements sur le terrain par les autorités ukrainiennes. Les troupes russes « opèrent près de la centrale » mais n’ont en pas pris le contrôle à ce stade, précise l’AIEA.

Le président Zelensky en a fait la demande ce matin, mais c'est compliqué. On fait le point ici sur la situation.

Le Premier ministre Justin Trudeau annonce que Canada va interdire « toute importation de pétrole brut » russe, « une industrie dont le président Poutine et ses oligarques ont grandement profité ». « Ce secteur représente plus d’un tiers des recettes du budget fédéral russe, même si le Canada n’en a importé que des quantités très limitées ces dernières années, cette mesure envoie un message puissant », a poursuivi le chef du gouvernement, lors d’une conférence de presse.

Les Etats-Unis ont accusé d'« espionnage » les douze membres de la mission diplomatique russe à l’ONU qu’ils ont décidé d’expulser. « Les Etats-Unis ont informé les Nations unies et la mission permanente de la Russie à l’ONU que nous entamions le processus d’expulsion de douze agents de renseignement de la mission russe qui ont abusé » de leur statut diplomatique aux Etats-Unis « en s’adonnant à des activités d’espionnage contraires à notre sécurité nationale », a dit la porte-parole de la mission américaine à l’ONU dans un communiqué. Elle a assuré que cette mesure était en préparation « depuis plusieurs mois », semblant vouloir la distinguer de la riposte américaine à l’invasion russe de l’Ukraine.

Il est 23h10 en Ukraine, et des sirènes annonçant de possibles bombardements viennent de retentir, pour que les habitants puissent se mettre à l'abri.

Ce n’était pas qu’un effet d’annonce : des antennes satellites Starlink promises par Elon Musk viennent d’arriver en Ukraine, selon un tweet ministre ukrainien au Numérique, pour que les Ukrainiens puissent accéder à Internet si Moscou s’attaque aux infrastructures.

Ce convoi militaire se rapproche de l'aéroport Antonov de Gostomel, au nord de la capitale ukrainienne.

Après avoir menacé la Suède et la Finlande, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères se demande si la « dénazification a été complète en Allemagne » (alors que Berlin va livrer des armes aux Ukrainiens).

L’expulsion de 12 diplomates russes de la mission auprès de l’ONU par les Etats-Unis est liée « à des activités ne correspondant pas » à leur statut, a affirmé lundi un ambassadeur américain auprès des Nations Unies, Richard Mills. Il n’a pas donné d’autres précisions sur cette expulsion, notamment pour savoir si elle est liée à la guerre russe en Ukraine.