PRESIDENTIELLE 2022Militants aspergés d’essence et insultés, Zemmour demande à l’Etat de sévir

Militants aspergés d'essence et insultes lors des meetings, Eric Zemmour demande à l'Etat de sévir

PRESIDENTIELLE 2022Après plusieurs agressions visant son parti, Eric Zemmour dénonce une « complaisance totale du monde politico-médiatique » et demande « à l'Etat de sévir »
Une affiche d'Eric Zemmour taguée
Une affiche d'Eric Zemmour taguée - Michel Euler/AP/SIPA / AFP
L.F. avec AFP

L.F. avec AFP

Deux hommes âgés de 25 ans étaient dimanche en garde à vue dans l’Essonne, accusés d’avoir aspergé d’essence des militants pro-Zemmour vendredi, sans faire de blessé, a appris l’AFP de source policière.

Les faits remontent à vendredi soir, à Linas (proche de Paris), où huit personnes, dont trois adolescents de 11 à 16 ans, ont été aspergés par des personnes à bord d’un véhicule qui passait, alors qu’ils cherchaient à étendre une banderole en soutien à Eric Zemmour au-dessus de la Francilienne.

« Les deux hommes en garde à vue disent détester Zemmour et ses idées. Ils disent avoir vu le groupe de personnes, être allés chercher une bouteille d’essence pour les asperger, mais sans vouloir aller plus loin », a ajouté la source policière, qui précise que des expertises sont en cours.

Des insultes en meeting

Toujours vendredi soir, mais cette fois à Metz, le chef de file du mouvement de jeunesse Génération Z, Stanislas Rigault, ainsi qu’un porte-parole de Reconquête !, se sont fait abondamment insulter en marge d’un meeting du candidat, selon une vidéo qu’ils ont diffusée sur les réseaux sociaux.

Depuis le début de la campagne, une cinquantaine de militants ont été « attaqués avec des couteaux, des poings américains, des chiens d’attaque, des gaz lacrymogènes, des armes à feu, des chaises, des tessons de bouteille et des tirs de mortier », a pointé Eric Zemmour dans un communiqué. Lui-même a reçu un œuf sur la tête samedi 12 mars à Moissac (Tarn-et-Garonne), de la part d’un agriculteur à la retraite, père d’un enfant autiste, en désaccord avec les prises de position controversées d’Eric Zemmour au sujet des enfants en situation de handicap.

Le candidat a dénoncé cette semaine une « complaisance totale du monde politico-médiatique » vis-à-vis de ces agressions, et demandé « à l’Etat de sévir » et à ses militants « de faire preuve de vigilance dans leur magnifique mobilisation partout en France ».