ACTUALITESMarioupol ne capitule pas, Berlin veut du gaz non russe et Hong Kong rouvre

C’est l’heure du BIM : Marioupol ne capitule pas, l’Allemagne cherche du gaz non russe et Hong Kong rouvre

ACTUALITES« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu’il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d’information matinal (BIM)
Des habitants de Marioupol tentant de fuir la ville, le 18 mars 2022.
Des habitants de Marioupol tentant de fuir la ville, le 18 mars 2022. - Maksim Blinov/SPUTNIK/SIPA / Pixpalace
X.M.

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Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Kiev rejette l’ultimatum russe de capituler à Marioupol

L’Ukraine ne compte pas plier. Le pays ne « déposera pas les armes et ne quittera pas la ville » assiégée de Marioupol, a déclaré sa vice-Première ministre à un média ukrainien dans la nuit de dimanche à lundi, en réaction à l’ultimatum posé par la Russie. Le ministère de la Défense russe avait en effet appelé l’Ukraine à « déposer ses armes » et exigé une « réponse écrite » à son ultimatum avant ce lundi 5 heures, au nom de la sauvegarde des habitants et des infrastructures de la ville de Marioupol. Sur le terrain, la situation est toujours catastrophique. Le consul grec à Marioupol a ainsi comparé la ville assiégée et bombardée à Guernica.

Pour réduire sa dépendance au gaz russe, Berlin conclut un accord avec Doha

Avec la guerre en Ukraine, l’Allemagne cherche à réduire au plus vite sa dépendance au gaz russe. Dans cette optique, Berlin s’est engagé à « accélérer » la construction de deux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) dans le cadre d’un accord énergétique de long terme avec le Qatar. Cet accord a été conclu lors d’une visite à Doha de Robert Habeck. Le ministre allemand de l’Économie et du Climat doit également se rendre aux Emirats arabes unis. Les pays européens comptent de plus en plus sur le GNL comme alternative au gaz russe. La question est particulièrement importante pour l’Allemagne, dont la moitié des importations de gaz viennent de Russie.

Hong Kong va lever l’interdiction de vols en provenance de neuf pays

Hong Kong desserre un peu la vis. La ville va reprendre ses vols internationaux en provenance de neuf pays à partir d’avril, vient d’annoncer ce lundi la cheffe de l’exécutif local Carrie Lam. Après l’apparition dans le centre financier du variant Omicron en janvier, les autorités avaient interdit les vols en provenance de huit pays : la France, les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie, les Philippines, le Pakistan et l’Inde, avant d’ajouter le Népal en février. Problème : ces restrictions n’ont pas freiné la propagation du virus. L’interdiction de vols n’est donc « plus opportune ». Pragmatique, Carrie Lam constate en effet que « la situation épidémique dans ces pays n’est pas pire que celle de Hong Kong ».